Quelle surprise ! Degel découvre le corps inanimé de Pandora, à quelques pas de l’objet de ses recherches : l’orichalque. Mais la pierre se trouve entre les mains du corps noyé de la soeur de Unity, Séraphine. Toutefois, le saint du Verseau n’est pas au bout de ses surprises. Son ami, qu’il a pourtant vu mourir, se dresse maintenant devant lui, revêtu d’une armure de général de Posédion, celle du Dragon des Mers. Unity s’est laissé séduire par le pouvoir de l’armure et il n’accepte d’aider Degel qu’à une seule condition : qu’il laisse Poséidon se réincarner en Séraphine et devenir le maître du monde. Ce chantage n’est pas acceptable pour un saint d’Athéna et s’il doit affronter son ami, alors telle sera sa destinée. Mais Unity est dans le temple de son Dieu et ses forces n’en sont que décuplées. Le saint d’or du Verseau pourra-t-il contenir la force du Dieu des Mers ?
Deux nouveaux duels, deux nouveaux sacrifices de saints d’or. Le carnage engendré par la guerre sainte contre Hadès décime véritablement les deux rangs. Mais ce qui est intéressant, c’est de voir enfin Rhadamanthe combattre loin des enfers et de l’avantage du terrain. Ce duel nous fait relativiser la pseudo invincibilité que Kurumada avait laissé paraitre dans la série originale, “Saint Seiya”. On notera toutefois une baisse de qualité dans le dessin lors de cette épisode. Les postures du scoprion sont parfois approximatives, voire un brin désarticulées.
Le second combat est un duel fraternel, un grand classique dans la série. On se souvient de l’affrontement entre Hyoga, saint de bronze du Cygne, face à un autre général de Poséidon et ancien ami, Isaac du Kraken. La comparaison s’arrêtera là car Degel ne va pas seulement affronter son ami mais l’âme du Dieu des Mers. Les rebondissements vont se succéder sans nous laisser le temps de souffler, mais c’est aussi cela la force de cette série indémodable.
Il ne reste plus beaucoup de saints d’or pour s’opposer aux Spectres d’Hadès et le duel final commence à poindre. Toutefois, avant, nous aurons le plaisir de découvrir l’ancien saint d’or du Lion.
Saint Seiya, The Lost Canvas (T13)
Auteur : Masami Kurumada et Shiori Teshirogi
Traducteur : Pierre Giner
Éditeur français : Kurokawa
Format : 115 x 177, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 192 pages
Date de parution : 19 aout 2010
Numérotation ISBN : 2-35142-460-5
Prix : 6,50€
A lire sur la Yozone :
Saint Seiya, The Lost Canvas (T1 à 3),
Saint Seiya, The Lost Canvas (T4)
Saint Seiya, The Lost Canvas (T5)
Saint Seiya, The Lost Canvas (T6)
Saint Seiya, The Lost Canvas (T7)
Saint Seiya, The Lost Canvas (T8)
Saint Seiya, The Lost Canvas (T9)
Saint Seiya, The Lost Canvas (T10)
Saint Seiya, The Lost Canvas (T11)
Saint Seiya, The Lost Canvas (T12)
© Edition Kurokawa - Tous droits réservés