Avoir trouvé la porte menant à l’âme de Sisyphe ne suffit plus, maintenant Tenma et El Cid doivent la protéger des assauts de cette créature monstrueuse qu’est devenu Oneiros. Cumulant la force de 4 Dieux, aucune attaque des saints d’Athéna ne semble pouvoir l’atteindre. Mais faire revenir Sisyphe parmi les vivants est primordial pour Athéna et la déesse décide de partir quérir elle-même le plus ancien et le plus fidèle de ses saints, le saint d’or du Sagittaire. Pour Tenma et El Cid, ce n’est plus leur vie qu’ils défendent mais celle de leur déesse bien aimée et il est temps de montrer à ce monstre de Oneiros la véritable force du cosmos des soldats d’Athéna.
Mes amis, quel tome que ce 10ème ! Déjà par le symbole de ce chiffre, puisque la série passe ainsi un cap dans la liste des mangas de longue durée. Mais surtout quel combat ! Bien sûr, je vois déjà fuser les critiques de ceux qui insupportent les duels qui durent plus d’un tome. Mais enfin, c’est Saint Seiya et c’est sa marque de fabrique et surtout, il y a plusieurs actions qui se déroulent simultanément. Et principalement, l’implication physique d’Athéna dans la guerre Siante en venant défier Hadès dans le temple des dieux du sommeil. Et c’est un Sisyphe hanté par ses propres démons que découvre la déesse. Pour la première fois, nous voyons comment le doute transforme les armures d’or en surplis de Spectre. Nous savions déjà que cela était possible grâce à Saga, Shura et Camu, mais cette fois, c’est celui qui devrait être le plus fort mentalement qui succombe au point de se retourner contre Athéna.
Quel tome vous dis-je et vous en aurez plein les mirettes. Entre la sublime armure divine de Pégase, l’incroyable armure d’Oneiros et surtout le surplis du Sagittaire... Que dire à part que Shiori Teshirogi nous époustoufle à chaque tome. Le dessinateur a réussi à faire sien l’âme de la série et c’est avec un respect quasi religieux qu’il dessine chacune de ses planches. Et pour une fois la couverture fait pale figure comparée au contenu du manga. Et tant mieux que cela soit dans ce sens.
Bon, oui, je suis un véritable mordu de “Saint Seiya” mais c’est aussi avec extrêmement de sévérité que, comme tout vrai fan qui se respecte, je décortique cette préquelle et je n’aurai qu’un mot : magique !
Saint Seiya, The Lost Canvas (T10)
Auteur : Masami Kurumada et Shiori Teshirogi
Traducteur : Pierre Giner
Éditeur français : Kurokawa
Format : 115 x 177, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 192 pages par tome
Date de parution : 11 février 2010
Numérotation ISBN : 2-35142-457-5
Prix : 6,50€
A lire sur la Yozone :
Saint Seiya, The Lost Canvas (T1 à 3)
Saint Seiya, The Lost Canvas (T4)
Saint Seiya, The Lost Canvas (T5)
Saint Seiya, The Lost Canvas (T6)
Saint Seiya, The Lost Canvas (T7)
Saint Seiya, The Lost Canvas (T8)
Saint Seiya, The Lost Canvas (T9)
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