Pendant ce temps, Madara Uchiwa part rechercher sur le cadavre de Pain les Rinnegans. Toujours sous l’apparence de Tobi, il compte bien obtenir les derniers yeux manquant à sa collection pour lui permettre de devenir quasiment invincible. Mais ce ne sera pas aussi facile qu’il le pensait car Konan, la femme papier se dresse contre lui, pour protéger ceux qui ont partagé sa vie. Madara n’arrive pas à croire que Pain ait choisi la philosophie bonne enfant de Naruto plutôt que la sienne. Mais peu importe, ce ne sont pas quelques feuillets, même explosifs, qui pourront arrêter le plus puissant des shinobis, celui qui possède déjà tous les secrets des Sharingans.
Après un tome, plutôt nostalgique et assez sympathique, Masashi Kishimoto repart sur du lourd et sur du... réchauffé. Commençons par le lourd, avec les deux principaux combats de ce tome. Tout d’abord Kisame, qui ne sera décidément pas à son avantage. En fait, c’est surtout Gaï qui est mis en avant, avec une technique terrifiante car ne se nourrissant pas de chakra. Mais ce duel va vite tourner à l’avantage du sieur « gros sourcils ». Le combat entre Konan et Madara Uchiwa sera plus intéressant, même si le résultat était connu d’avance. Toutefois, il est intéressant de voir que Madara peut montrer de petites faiblesses. En tout cas, il faudra à un moment expliquer comment un bras peut lui repousser...
Et en parlant de repousser, deux anciens vont faire leur retour. Le premier est Kabuto dont la transformation en reptile se fait de plus en plus prégnante. Toutefois, ce personnage laisse un peu sceptique et ne pourra malheureusement pas remplacer Orochimaru. C’est même plus un ersatz du ninja légendaire qui nous est présenté, mais qui n’a ni le charisme, ni la folie de son maître. Rien ne vaut l’original à la copie. Le second revenant est Deidara... Encore aurais-je tendance à dire. Car finalement, à quoi bon le tuer, puisqu’il ressuscite à l’infini. Masashi Kishimoto aurait-il du mal à s’inventer de nouveaux personnages pour nous recycler toujours les mêmes ? On espère que non car cela serait inquiétant.
Ce tome 54 de « Naruto » n’a rien d’exceptionnel, étant ni mauvais, ni vraiment bon. Un tome qui ne restera pas vraiment dans le top 10 des meilleurs volumes de la série.
Naruto (T54)
Auteur : Masashi Kishimoto
Traducteur : Sébastien Bigini
Éditeur français : Kana
Format : 115 x 175, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 192 pages
Date de parution : 4 novembre 2011
Numéro ISBN : 9782505012894
Prix : 6,75 €
A lire sur la Yozone :
Naruto (T1 à 27)
Naruto (T28 à 37), (T38), (T39)
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