Madara a rattrapé Danzo et ses deux gardes du corps. Et si les deux shinobis ne seront pas de taille contre le mystérieux membre d’Akatsuki, Danzo révèle que son bras droit contient des pupilles de Sharingans. Comment ce monstre est-il entré en possession de ces yeux ? Par contre, cela prouve sa collaboration avec ce maudit Orochimaru. Pour Madara, c’est l’occasion de voir la progression de Sasuke dans sa maîtrise de ses propres pupilles et surtout du terrifiant pouvoir incarné par Susano, non seulement une armure apparemment indestructible mais aussi une créature capable d’attaques extrêmement destructrices. Danzo a-t-il réellement le contrôle de ses sharingans ? Et surtout à quoi toutes ces pupilles lui sert-il ? Sans compter une autre modification de son ADN réalisée par le ninja serpent.

Qu’est-il passé par la tête de Sakura pour vouloir affronter seule Sasuke ? Masashi Kishimoto nous dépeint une jeune femme émotionnellement vraiment fragile. Est-elle vraiment toujours amoureuse de Sasuke au point de se sacrifier pour le village ? Masashi Kishimoto nous propose un duel Sasuke - Danzo plus intéressant qu’il n’y parait car finalement, le maître de la Racine est tout simplement ce que Sasuke risque de devenir, un homme rempli de haine, qui n’a plus conscience de la distinction entre ses désirs personnels et le bien de tous. Sasuke n’a plus rien d’humain, au sens humaniste du terme. Il ne vit que pour une vengeance dont il n’a jamais réellement cherché la cause, totalement endoctriné par son ancêtre Madara. Là aussi, finalement, Masashi Kishimoto nous montre un être faible car incapable de raisonner par lui-même, contrairement à ce qu’il croit.
Et notre pauvre Naruto, le naïf du village... Bon, si j’étais vraiment méchant, je dirais bien que Masashi Kishimoto nous offre l’image d’un véritable benêt, incapable de faire face à ses responsabilités, ancré dans ce serment stérile qui a provoqué tant de dégâts jusqu’ici. Vouloir sauver Sasuke semble être de la plus pure utopie, mais Naruto ne veut pas en démordre. A force de faire de son personnage l’incarnation de l’amitié vraie, le mangaka le décrédibilise quelque peu. 51 tomes pour en arriver la ? Naruto ne serait-il pas un peu crétin ? Ou Kishimoto nous garde une fin trop entendue, politiquement correcte ou plutôt « shonenement » correcte ? Difficile à dire, mais il serait peut-être temps qu’il donne un peu de maturité à son héros.
Un tome 51 de “Naruto” qui ne décevra pas les fidèles du manga avec des combats impressionnants et laissant toujours une part à l’évolution des personnages.
Naruto (T51)
Auteur : Masashi Kishimoto
Traducteur : Sébastien Bigini
Éditeur français : Kana
Format : 115 x 175, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 192 pages
Date de parution : 5 novembre 2010
Prix : 6,25 €
Numéro ISBN : 2-5050-0956-6
A lire sur la Yozone :
Naruto (T1 à 27)
Naruto (T28 à 37), (T38), (T39)
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Naruto (T41)
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