Ainsi mourut Derek Arden et le vice-principal, et ainsi les quatre préfets tombèrent sous l’influence d’Undertaker qui voyait en eux le moyen de tester son mode de zombification utilisant les souvenirs des défunts, les souvenirs d’un futur qui leur est à jamais fermé mais qui a la particularité d’être infini. Une expérience interdite qui eut une certaine réussite sur Arden. Mais Undertaker a fini son travail dans ce collège, il peut laisser la place au chaos semé par les zombies, mais il espère bien repartir avec un cadeau de choix : Ciel ! Car s’il y a quelqu’un qui l’intéresse tout particulièrement c’est bien le jeune Phantomhive. Toutefois, c’est mal connaitre notre diable de majordome que de penser qu’il se laisserait voler impunément l’âme de Ciel, une âme qui lui est promise. Mais l’Undertaker a tout son temps, de nouvelles occasions se présenteront bien un jour. Avant cela, Ciel doit faire son triste rapport à la reine, sans lui cacher la réalité sur les zombies qu’il a dû affronter. En souveraine, Victoria accepte les faits, mais voit aussi le potentiel d’une armée de morts vivants...

Ce tome 18 de “Black Butler” marque la fin de l’arc du Weston College. Le tome 17 avait laissé filtrer toutes les informations importantes, il ne restait qu’un élément à clarifier : les raisons du décès de Derek Arden. Et Yana Toboso nous a concocté une histoire bien sordide qui met les préfets dans une situation peu enviable. Car finalement, combien de lecteur auraient vraiment condamné l’acte de Greenhill ? Ciel a finalement une conception de la justice très manichéenne et se présente comme un vrai justicier... Une réaction qui peut faire sourir venant que quelqu’un ayant passé un pacte avec le diable. En tout cas, Undertaker a le mérite de nous expliquer pour une fois comment transformer un humain en zombie, et sa théorie est très innovante dans le domaine. Ce qui a d’ailleurs le mérite de créer de l’originalité dans le concept de mort vivant. Mais pouvait-on en attendre moins de ce cher Yana Toboso ? D’ailleurs, il est intéressant de voir la réaction de la reine Victoria en découvrant l’existence de ces créatures, réagissant en reine conquérante et non en parente du défunt.
La seconde partie du tome marque une transition en douceur vers la prochaine grande aventure de Ciel et de son diable de majordome. La tension tombe pour passer à des saynètes humoristiques mettant en scène des personnages plus ou moins réguliers de la série. Yana Toboso place des bribes d’informations sur le passé de la famille Phantomhive, comme des petits cailloux devant certainement bientôt nous mener vers une nouvelle révélation. Toutefois, la suite des aventures de Ciel seront en Allemagne et cette fois, il embarque avec lui la totalité de ses fous furieux de domestiques. L’humour sera donc tout aussi présent que le suspens. La nouvelle aventure semble encore floue, en tout cas sur la connexion avec toutes les aventures passées de Ciel. On ne peut imaginer que Yana Toboso ne nous trame pas une nouvelle histoire tarabiscotée où magie et shinigami viendront se rappeler à notre bon souvenir et à ceux de Ciel. Mais il faudra attendre le tome 19 pour en savoir plus sur la foret maudite teutone.
« Black Butler » est une valeur sure des éditions Kana, une série qui ne déçoit jamais ses fans de la première heure mais qui risque de devenir un peu obscure pour ceux qui la prendraient en cours de route.
Black Butler (T18)
Auteur : Yana Toboso
Traducteur : Pascal Simon
Éditeur français : Kana
Collection : Dark
Format : 127 x 180, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 178 pages
Date de parution : 13 février 2014
Numéro ISBN : 9782505063162
Prix : 6,85 €
A lire sur la Yozone :
Black Butler (T1 et 2)
Black Butler (T3 et 4)
Black Butler (T5)
Black Butler (T6)
Black Butler (T7)
Black Butler (T8)
Black Butler (T9)
Black Butler (T10)
Black Butler (T11)
Black Butler (T12)
Black Butler (T13)
Black Butler (T14)
Black Butler (T15)
Black Butler (T16)
Black Butler (T17)
© Edition Kana - Tous droits réservés