En se jetant pour sauver son maître, Sebastian a reçu un sale coup de faux de la part de l’Undertaker. Même pour un démon du niveau de Sebastian, une blessure occasionnée par une faux de shinigami n’est jamais anodine et voila notre diable de majordome bien affaibli. Mais sa fidélité envers son maître est capable de décupler ses forces, même gravement blessé, et cet imbécile de Ronald Know va l’apprendre à ses dépends. Mais le temps presse, le navire s’enfonce dangereusement, s’étant mis à la verticale et des geysers d’eau glacée explosent dans toute la pièce. Si Sebastian n’en a cure, Ciel est un humain et pourrait bien mourir noyé dans ce cataclysme marin, et même Undertaker semble vouloir tirer sa révérence. Mais Ciel se permet de lui dérober un précieux objet avant de fuir dans les bras de son diable de majordome.

Suite et fin de l’arc des zombies du Campania. La première partie achève, de son côté, le flash-back sur la rencontre entre Ciel et Sebastian et la naissance de cette complicité sado-masochiste qui sera parfaitement illustrée par le petit jeu que les deux personnages vont instaurer, chacun prenant plaisir à punir l’autre pour ses erreurs. Mais la théorie de Yana Toboso peut paraître totalement politiquement incorrect car au final, le lien entre maître et majordome s’est fortement renforcé au point de voir Sebastian risquer sa propre vie pour sauver Ciel. Est-ce seulement pour se délecter de l’âme de son petit protégé quand ce dernier aura assouvi sa vengeance ? Difficile de croire que ce diable de majordome en soit rester à cet aspect très restreint de leur relation.
Le combat dans le navire n’est pas toujours très clair car le décor devient inexistant alors qu’il est sensé donner des repères au lecteur et aussi donner une idée de vertige par la verticalité du navire. C’est le gros point faible de cette partie qui perd en force par ce manque de repère visuel. Bon, on sent aussi que Yana Toboso voulait surtout continuer sa parodie de « Titanic » avec la scène du canot de sauvetage avec Sebastian dans le rôle de Di Caprio... Bon, la présence des zombies rompt le charme, si jamais il y avait du charme, toutefois, c’est surtout la grande fidélité de Sebastian qui est mise en avant. La petite fête de Pâques qui suivra fait alors office d’intermède, donnant un peu de temps à nos héros pour se remettre de leurs émotions et de leurs blessures. Cette histoire, au-delà du petit jeu de l’œuf, mettra surtout en avant la belle Lizzy qui devient de plus en plus femme sous les coups de crayon de Yana Toboso.
Le prochain arc nous emmènera dans un illustre collège anglais d’où un proche de la reine aurait disparu. Mais nous vous en dirons plus avec le tome 15.
Black Butler (T14)
Auteur : Yana Toboso
Traducteur : Pascal Simon
Éditeur français : Kana
Collection : Dark
Format : 127 x 180, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 178 pages
Date de parution : 4 octobre 2013
Numéro ISBN : 9782505017332
Prix : 6,85 €
A lire sur la Yozone :
Black Butler (T1 et 2)
Black Butler (T3 et 4)
Black Butler (T5)
Black Butler (T6)
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Black Butler (T8)
Black Butler (T9)
Black Butler (T10)
Black Butler (T11)
Black Butler (T12)
Black Butler (T13)
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