Asuka, Yuiki et Maria sont partis à la recherche de Kai. Mais leur destin va aussi les dirigés vers cette secte étrange dirigée par le grand-père de Maria. C’est lui qui avait demandé à Yuki de retrouver le sacrement de Calvario, mais les résultats de son enquête ne sont pas concluants et Yuki n’est plus très chaud pour travailler avec eux. Seulement, les mauvaises nouvelles vont s’accumuler pour nos héros. Tout d’abord, Maria découvre ce qu’il reste de son grand-père et Yuki est attaqué par deux âmes damnées de Eiji. Leur escapade est en train de mal tourner et face à deux porteurs de pouvoir remontés comme des pendules, que peut bien faire un humain normal ?

Ce sixième tome de « E’S » commence comme le début d’un nouveau cycle, d’un nouvel arc. Tout d’abord par sa présentation des personnages, nouvelle formule et un résumé d’ouverture qui est caractéristique de l’ouverture d’un nouveau pan de l’histoire.
En tout cas, ce sixième tome va nous balader dans tous les sens, entre Kai, Eiji et Yuki, il y aura de quoi attraper le tournis. Au point que, parfois, le récit manque de cohérence. Les chapitres en lien avec Kai se succèdent, mais ne semble pas toujours bien coordonnés ou avec un manque de transition certain. Ce choix scénaristique peut être déboussolant, sutout pour bien comprendre les liens entre chaque scène. Satol Yuiga joue aussi sur une forme de non linéarité des chapitres, jouant sur les flash-back ou sur la temporalité décalée des scènes. Il va falloir être très vigilant lors de la lecture de ce tome 6 pour ne pas vite être largué par l’histoire, qui va partir un peu dans tous les sens.
Le cas d’école du côté chaotique du récit est certainement les épisodes liés à Yuki, avec une succession impressionnante de révélations multiples, d’évolution des personnages qui s’accélère soudainement, nous donnant un peu baladant comme une feuille au vent. Cette accumulation d’informations est un peu indigeste en trop peu de pages. Il aurait été plus sein que Satol Yuiga prenne plus de temps pour développer ses idées et son fil rouge. On reste trop dans un certain flou sur les objectifs de nos héros, même si ceux des méchants sont plus clairs, sans toutefois être d’un grande limpidité.
« E’S » était sensé prendre un nouveau tournant, mais finalement il nous donne surtout le tournis. Espérons que Satol Yuiga posera un peu mieux son récit dans le prochain volume.
E’S (T6)
Auteur : Satol Yuiga
Traducteur : Sylvain Chollet
Éditeur français : Pika
Collection : Shonen
Format : 125 x 180, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 208 pages
Date de parution : 18 avril 2012
Numéro IBSN : 978-2-8116-0661-9
Prix : 7,05 €
A lire sur la Yozone :
E’S (T1 et 2)
E’S (T3 et 4)
E’S (T5)
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