Sansadia
Zinar n’a peut-être fait qu’une seule erreur dans son combat face à Alt, mais elle faillit lui coûter la vie. Dans un élan de vantardise, il révèle au garçon qu’il fait partie des hommes qui ont assassiné son père et que, s’il veut retrouver le véritable assassin, il devra partir pour Sansadia. Mais dans une crise de pure rage mêlée de folie, Alt se découvre un pouvoir terrifiant mais totalement aveugle et il était à deux doigts de torturer Zinar comme un chat joue avec une souris. En recouvrant ses esprits, il est certain d’une chose : son destin est de partir pour Sansadia.
La baleine argentée
Mais pour atteindre Sansadia, nos amis doivent traverser la mer et sans bateau, c’est un peu compliqué, sans compter que ces eaux sont extrêmement dangereuses, étant peuplées de terribles pirates. Pourtant, Milky va avoir une idée de génie : convaincre une de ces bandes de flibustiers de les prendre à leur bord. Leurs victimes seront les Requins Rouges. Toutefois, le capitaine leur révèle qu’ils doivent participer à la chasse à la baleine. La mer est actuellement sous la domination d’un seul homme, surnommé la Baleine Argentée, et aujourd’hui commence la chasse à la baleine, le rassemblement de tous les pirates pour vaincre ce démon. En fait, son nom est Balhark et c’est une des huit lames sacrées. Encore une fois, nos héros vont devoir affronter un combattant de génie, mais cet affrontement va malheureusement annoncer une catastrophe sans précédent.

La fin abrute d’une excellente série
Voici donc les deux derniers tomes de l’excellente série « Punisher ». Deux tomes riches en combats toujours plus impressionnants les uns que les autres. Alt va être mis à contribution dans quasiment tous les affrontements et il va surtout découvrir les assassins de son père. Mais ces deux tomes sont surtout l’occasion pour nos deux héros de s’ouvrir au côté obscur. Chacun leur tour, ils vont se laisser envahir par la haine et montrer un visage terrifiant. Bon, cela fait un peu « facile est le chemin vers le côté obscur », mais on se laisse prendre par la mise en scène de Jun Sadogawa qui parvient toujours à ramener ses héros vers le bon chemin.
Et plus vous lisez mon commentaire et plus vous vous demandez pourquoi je n’ai pas parlé de la fin de l’histoire. Eh bien tout simplement, parce qu’il n’y en a pas ! Oui, « Punisher » fait partie de ces séries sacrifiées sur l’autel du dieu « vote des lecteurs ». Si vous voulez tout savoir sur ce côté extrêmement pervers de l’édition nippone, je ne saurai trop vous conseiller la lecture de cette excellente série « Bakuman ». Vous saurez ainsi qu’une série, même très bonne, peut disparaître en peu de temps sous le couperet de son classement par les lecteurs. D’ailleurs, et c’est très rare, Jun Sadogawa, certainement un peu frustré, nous offre le résumé de ce qu’aurait dû être la suite de son histoire, le tout magnifiquement illustré tel un beau livre. Une frustration que nous ressentons nous aussi car les personnages étaient attachants, les interactions entre eux très intéressantes et le contexte général assez original.
Oui, « Punisher » est une excellente série qui ne méritait pas de se finir si abrutement et on peut critiquer les méthodes des éditeurs nippons. Mais telle est la loi du côté du Soleil Levant et nous ne pouvons qu’en subir les tristes conséquences.
Punisher (T6 et 7)
Auteur : Jun Sadogawa
Traducteur : Satoko Fujimoto et Anthony Prezman
Éditeur français : Glénat
Format : 115 x 180, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 192(T6) et 208(T7) pages
Date de parution : 16 février et 4 mai 2011
Numéro ISBN : 978-2-7234-7549-5 ; 978-2-7234-8027-7
Prix : 6,90 €
A lire sur la Yozone :
Punisher (T1 et 2)
Punisher (T3)
Punisher (T4 et 5)
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