Genre : Space-opera
Durée : 1h56
Avec Patrick Stewart (Jean-Luc Picard), Brent Spiner (Data), Tom Hardy (Shinzon), Ron Perlman (Viceroy), Dina Meyer (Commander Donatra), Marina Sirtis (Deanna Troi), Jonathan Frakes (William T. Riker), LeVar Burton (Geordi La Forge), Michael Dorn (Worf), Gates McFadden (Beverly Crusher), Shannon Cochran (Senateur Tal’Aura)
Après qu’un terrible attentat ait éliminé l’ensemble du sénat Romulien, Shinzon (Tom Hardy), un ressortissant de la planète Rémus, a pris en mains les affaires de l’Empire.
Déclarant vouloir renouer les relations diplomatiques avec la Fédération, il organise une rencontre en orbite autour de Romulus avec un représentant de Starfleet. Le capitaine Jean-Luc Picard dont le vaisseau, l’USS Enterprise E, se trouve en bordure de la zone neutre (une zone démilitarisée entre l’espace de la Fédération et celui de l’Empire Romulien) est alors mandaté par l’amiral Kathryn Janeway pour entamer les discussions avec le nouveau Prêteur de l’Empire. Sur place, la surprise est totale : non seulement Shinzon est humain mais il se présente au capitaine de Starfleet comme son clone.
Suite au succès mitigé du bucolique « Insurrection », la Paramount a fait appel à deux personnalités externes à la galaxie Star Trek pour concocter un nouvel opus capable de dynamiser le cadre de la saga au cinéma. Mais, alors que les fans pouvaient s’attendre au pire (surtout après le bide du film aux USA, concurrencé il faut le dire par un certain « Seigneur des Anneaux ») le scénariste John Logan (« Time machine », « Gladiator ») et l’ex-monteur devenu réalisateur Stuart Baird (« U.S.Marshall », « Ultime décision ») accouchent d’un épisode qui s’inscrit parfaitement dans le vaste univers déjà existant (quoi qu’un autre Data ?) et renoue avec l’ambiance sombre et claustrophobe qui avait fait le succès de « Premier contact » (le 8ème film de la série).
Dans cette quatrième aventure de La nouvelle génération au cinéma, le capitaine de l’Entreprise se retrouve confronté à un adversaire de taille puisqu’il s’agit d’un clone de lui-même. Arme secrète romulienne oubliée au fond des mines de la planète Rémus, Shinzon (interprété avec beaucoup de conviction par un Tom Hardy inspiré), est parvenu, à force de ténacité et d’un coup d’état meurtrier, à s’imposer comme nouveau Prêteur de l’Empire. Mais, dans sa folie mégalomaniaque, le nouvel homme fort de Romulus n’est pas prêt à vivre dans l’ombre de son illustre modèle, et entend disposer du Picard original avant de s’attaquer à la Fédération.
Bien entendu, si l’affrontement psychologique entre le capitaine français de Starfleet et sa Némésis accapare un récit déjà nanti d’une intrigue fort ténue (allant jusqu’à rendre la bande un peu bavarde dans son second tiers), l’action et les effets spéciaux (Stuart Baird oblige) ne sont pas en reste pour autant. De la magistrale introduction mettant en image l’odieux et implacable attentat du Sénat Romulien, en passant par la course poursuite (à l’intérêt discutable) en 4x4 futuriste sur une planète hostile, le réalisateur ne se refuse rien, et conclut son affaire en une demi-heure de combats spatiaux particulièrement enlevés, au cours de laquelle l’Enterprise ira jusqu’à éperonner l’insaisissable et gigantesque vaisseau hybride (mélange d’un oiseau de proie et d’une araignée) de Shinzon et de son fidèle Viceroy (Ron Perlman).
Finalement, si l’on met de côté l’utilisation déséquilibrée des acteurs de la série (à part Picard, Data et Troy, les autres membres de l’équipage de Starfleet sont relégués dans des rôles de faire-valoir ou de figuration) ce nouvel opus cinématographique s’affirme comme un véritable film de fans, comprenant mariage attendu de longue date, apparitions (trop courtes) de personnages clés de l’univers « Star Trek », à savoir Guinan (Whoopy Goldberg) ou encore l’amiral Kathryn Janeway (Kate Mulgrew) de la série « Voyager », et la mort, 16 ans après Tasha Yar, d’un autre personnage de « La nouvelle génération ». Un film qui ne révolutionnera certainement pas le cinéma de science-fiction mais qui devrait ravir (enfin, s’il est convenablement distribué en France) les Trekkies, les Trekkers et les amateurs de space-opera.
Live Long and Prosper
FICHE TECHNIQUE
Titre original : Star Trek : Nemesis
Réalisation : Stuart Baird
Scénario : John Logan d’après une histoire de John Logan, Rick Berman et Brent Spinner, inspirée de la série télévisée de Gene Roddenberry
Producteur : Rick Berman
Coproducteur : Peter Lauritson
Producteur associé : Glenn Richard
Exécutive producteur : Marty Hornstein
Musique originale : Jerry Goldsmith
Chanson : « Blue Skies » de Irving Berlin
Image : Jeffrey L. Kimball
Montage : Dallas Puett
Distribution des roles : Junie Lowry-Johnson, Amanda Mackey Johnson, Cathy Sandrich
Création des décors : Herman F. Zimmerman
Direction artistique : Cherie Baker, Donald B. Woodruff
Décorateur de plateau : John M. Dwyer, Ronald R. Reiss
Création des costumes : Bob Ringwood
Maquillage : Michael Westmore
Effets spéciaux : Terry D. Frazee
Production : Paramount Pictures
Distribution : United International Pictures (UIP)
Effets spéciaux : Digital Domain, Eden FX, RAG Inc., Tigar Hare Studios
LIEN(S) YOZONE
Les films :
Star Trek Le film
Star Trek II - La Colère de Khan
Star Trek III - A la recherche de Spock
Star Trek IV - Retour sur Terre
Star Trek V - L’ultime frontière
Star Trek V - Terre Inconnue
Star Trek : Generation
Star Trek : Premier Contact
Star Trek : Insurrection
Star Trek : Nemesis
Star Trek XI
Star Trek Into Darkness
Star Trek, Sans Limites
Les séries
Star Trek : La série classique
Star Trek : La nouvelle génération
Star Trek : Deep Space Nine
Star Trek : Voyager
Star Trek : Enterprise
Star Trek ; Discovery
INTERNET
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