YOZONE : Star Trek I, le film - (Cyberespace de l'imaginaire

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Star Trek I, le film
Film américain de Robert Wise (1979)
27 mars 1980

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Genre : space opera
Durée : 2h04

Avec William Shatner (Amiral James T. Kirk), Leonard Nimoy (Monsieur Spock), De Forest Kelley (Dr Leonard McCoy), James Doohan (Lt-Com. M. Scott), Michelle Nichols (Lt. Nyota Uhura), Stephen Collins (Capitaine Decker), George Takei (Lt. Ikaru Sulu), Persis Khambatta (Ilia), Majel Barret (Dr Christine Chapel), Walter Koenig (Enseigne Pavel Chekov)

Après la destruction de trois vaisseaux Klingons, par un ennemi non identifié, la Fédération des Planètes Unies envoi sur place son dernier modèle de vaisseau intergalactique, le USS Enterprise NCC-1701-A. James Tibérius Kirk (William Shatner), privé de voyage intersidéraux depuis sa nomination au grade d’Amiral, profite de l’occasion pour récupérer le commandement de la toute nouvelle version du plus fameux vaisseau de la flotte, l’Enterprise, et de filer sur un cap d’interception en direction de l’entité étrangère.
L’intrus, répondant au nom de V’Ger, se dirige vers la Terre. Il prétend être à la recherche de son créateur au terme d’une très longue mission : « Visiter la Galaxie et apprendre tout ce qu’il y a à apprendre.... transmettre cette information au créateur... ».
Si l’humanité se dresse sur son chemin, il n’hésitera pas à la détruire. Débute alors, une nouvelle course contre la montre pour l’équipage de de la série culte « Star Trek ».

Ce premier avatar cinématographique est signé Robert Wise. Sa sortie, une vingtaine d’années après la fin de la saga télévisée, ramène « Star Trek », et ses protagonistes, sous le feu des projecteurs.
Sa sortie en salle permettra, d’ailleurs, à une partie du public français de faire enfin connaissance avec l’équipage de l’Enterprise (complètement inconnu, ou presque, chez nous à l’époque).

Généralement rejeté par les Trekkers, qui lui reproche son manque de rythme et ses aspects contemplatifs hérités de « 2001, l’odyssée de l’espace », « Star Trek, The Motion Picture » est pourtant une réalisation fidèle à l’esprit de la série d’origine
Réalisé par un maître du cinéma américain, Robert Wise, a qui l’on doit quelques chef-d’œuvres dans des genres aussi différents que « Le voleur de cadavres », « West Side Story », « La maison du Diable / The Haunting », « Le jour ou la terre s’arrêta », « Le mystère Andromède », d’après une histoire du créateur de la série, Gene Roddenberry, sur une musique de Jerry Goldsmith, « Star Trek : le film » apporte une réelle dimension cinématographique au phénomène Star Trek.
Exit, les pyjamas acryliques et les consoles ringardes de la série des années 60. Si l’on retrouve les protagonistes des aventures cathodiques, suppléés par quelques nouvelles têtes à l’instar du capitaine Decker et de Ilia, la belle extraterrestre, leurs uniformes et leur environnement ont subit un changement radical.
Les décors sont superbes, les maquettes fabuleuses, les effets spéciaux, supervisés par John Dykstra (« Battlestar Galactica ») sous la direction de Douglas Trumbull (« Silent Running »), époustouflants et la cohérence scientifique du propos confiée à Isaac Asimov en personne.
Outre qu’il soit mon préféré de la saga, « Star Trek, The motion picture », malgré toutes les critiques à son encontre, fait indéniablement pénétrer « Star Trek » au panthéon du space-opéra cinématographique.

FICHE TECHNIQUE

Titre original : Star Trek, The motion picture

Réalisation : Robert Wise
Scénario : Harold Livingstone d’après une histoire de Alan Dean Foster inspirée de Star Trek de Gene Rodddenberry

Producteur : Gene Rodddenberry
Producteur associé : Jon Povill

Photographie : Richard H. Kline
Montage : Todd C. Ramsay
Casting : Marvin Paige
Direction artistique : Leon Harris, Joseph R. Jennings, John Vallone
Conception des décors : Harold Michelson
Décorateur de plateau : Linda DeScenna
Costumes : Robert Fletcher
Musique originale : Jerry Goldsmith, Gerald Fried
Thème musical : Alexander Courage
Effets spéciaux : Douglas Trumbull, John Dykstra
Conseiller scientifique : Isaac Asimov