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Severance
Film anglais de Christopher Smith (2006)
18 octobre 2006


Genre : Comédie horrifique
Durée : 1h37

Avec Danny Dyer (Steve), Laura Harris (Maggie), Tim McInnerny (Richard), Toby Stephens (Harris), Claudie Blakley (Jill), Andy Nyman (Gordon), Babou Ceesay (Billy), David Gilliam (George)

Depuis quelques années, nous assistons à une véritable renaissance du cinéma d’horreur anglais sous l’impulsion de jeunes cinéastes, fans du genre, à qui on doit régulièrement des longs-métrages remarquables comme « Dog Soldiers », « Shaun of the Dead » ou plus récemment « The Descent ». Parmi eux, Christopher Smith avait retenu notre attention l’an dernier avec « Creep », un premier film racontant la confrontation de Franka Potente (« Cours, Lola, Cours ! », « Anatomie », « La mémoire dans la peau ») avec un monstre tapi dans le métro londonien. Fort de cette expérience, Chris Smith, totalement décomplexé, remet le couvert avec comédie « gorissime » à l’humour noir, très noir : L’histoire de 7 employés d’une usine d’armements envoyés en stage en Hongrie pour y pratiquer des jeux de groupes, paint-ball et détente afin de resserrer les liens de leur équipe. Malheureusement pour eux et heureusement pour nous, rien ne se passe comme prévu. En lieu et place du luxueux chalet promis par leur patron, nos 7 acolytes débarquent dans une bicoque délabrée perdue dans une forêt où une bande de mercenaires psychotiques trucident quiconque s’y aventure.

Si le pitch n’est en rien révolutionnaire, « Severance » est un authentique film d’horreur. Un « survival » déjanté dont le seul objectif est d’offrir 1h30 de pur fun aux amateurs du genre. Ca charcle sévère et si « Severance » est à mourir de rire, ce n’est pas en raison d’une avalanche de gags et de vannes à deux balles, mais bel et bien parce que les circonstances extrêmes auxquelles sont confrontées ses héros sont à la fois implacables et décalées, effroyables et irrésistibles.

D’entrée, Chistopher Smith donne le ton avec une ouverture sanglante, ponctuée par une pop-song en total décalage avec la crudité des images. S’ensuit une demi-heure de présentation des protagonistes et de leurs antagonismes (en gros, ils ne se connaissent pas ou ne peuvent pas se blairer) un rien surréaliste (la séquence du plongeoir, du meurtre à l’arme blanche, les effets de la poly-addiction de Steve) avant que la pellicule ne profite d’une partie de paint-ball pour replonger dans l’horreur de façon assez inattendue. Le sang a été versé, le massacre peut commencer.

Si, dans un premier temps, une partie du public se montre récalcitrante (la jambe coupée), elle ne tarde pas à se faire piéger par l’humour noir rouge sang et le savoir faire du scénariste réalisateur, puis à rire à gorge déployée, comme leurs petits camarades, quand les héros de « Severance » contre-attaquent pour un final de folie « Delivrance meets Faster Pussycat Kill Kill » tout à fait jubilatoire.

On pourra certes regretter (faut bien faire son critique) que le fan-boy Christopher Smith s’égare en hommages (« Nosferatu », « Le cabinet du Dr Caligari »), lorsque les employés de Palisade Defense fantasment sur les origines de leur lieu d’accueil, plutôt que de forcer le trait de la satire sur l’armement (juste ébauchée le temps d’une pub au début du film). En même temps, le film fonctionne tellement bien comme ça qu’il n’y a rien à y changer. « Severance » c’est de la dynamite et son réalisateur un sacré artificier.

FICHE TECHNIQUE

Réalisation : Christopher Smith
Scénario : Christopher Smith d’après le script de James Moran

Producteur : Jason Newmark
Coproducteur : Alexandra Arlango
Producteurs exécutifs : Steve Christian, Michael Kuhn
Coproducteurs exécutifs : Malcolm Ritchie, Jill Tandy

Musique originale : Christian Henson
Image : Ed Wild
Montage : Stuart Gazzard
Distribution des rôles : William Davies, Gail Stevens
Création des décors : John Frankish
Direction artistique : Lucinda Thomson
Décorateur de plateau : Zsuzsa Mihalek
Création des costumes : Stephen Noble
Maquillages : Jan Sewell
Son : Michael Spencer
Effets visuels : Phil Attfield, Simon Frame, Tamsin Blanchard, Howard Watkins,
Cascades : Béla Unger

Production : Dan Films, Qwerty Films
Distribution : La Fabrique de Films (2006)

Relation presse : Laura Gouadain et Emilie Maison pour 213 Communication

LIENS YOZONE

  • La critique
  • Interview exclusive de Chirstopher Smith et Danny Dyer
  • La bande annonce
  • Les extraits du film
  • Extraits du tournage

    INTERNET

    Le site officiel : http://www.severance-lefilm.com


  • Bruno Paul
    18 octobre 2006



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