Je sens que mes oreilles vont encore siffler… Mais, que voulez-vous, mon pseudo me colle à la peau.
La sommité mondiale de la fantasy humoristique ne m’a jamais fait rigoler, malgré plusieurs tentatives. Sans doute n’ai-je toujours pas lu les bons ? Alors, en prenant un train Gare de Lyon, j’achète « Le fabuleux Maurice… »(Pocket Fantasy, 288 pages, 2008), un roman du Disque-Monde, par le meilleur vendeur de livres de notre genre préféré (préféré, préféré… Faut l’dire vite. Ça dépend des jours).
C’est l’histoire d’un chat qui parle, Maurice, devenu intelligent avec une bande de rats, qui escroque des petits villages moyenâgeux. Une fois envahi par ses rats, Maurice fait intervenir son comparse, un jeune homme Keith, qui en débarrasse le village en jouant de la flûte, moyennant finance. En arrivant au village de Bad Igoince, ils rencontrent un problème.
Alors il faudra m’expliquer ce qu’il y a de drôle. Des dialogues incessants avec du comique de répétition genre un qui répond « La ferme ! » à un autre pendant deux pages. Le chat et les rats pensent et donc se posent des questions existentielles sur le droit de manger d’autres pensants, sur la vie après la mort, sur l’autorité. Très original et passionnant.
Une histoire qui traîne tellement en longueur qu’après avoir lâché et recommencé dix fois je laisse tomber à la page 196. Figurez-vous que je me fous complètement de comment Maurice et les gentils vont se sortir du merdier dans lequel ils se sont fourrés pour repartir vers de nouvelles aventures.
Donald Westlake me fait rire. Terry Bisson me fait rire. Terry Pratchett pas, et même il m’ennuie. C’est comme ça. On est tous différents. Tant mieux.