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Les plaisirs du téléphone
Pourquoi moi ? de Donald Westlake
Délices & Daubes n° 99


Encore un Dortmunder ! (voir un précédent billet) Encore de la littérature pour rigoler. Encore une histoire où tous les malheurs du monde s’abattent sur John, notre cambrioleur new-yorkais.

Ce coup-là (Pourquoi moi ? Rivages/Noir, 314 pages, 2006, Why Me, 1983) il a fait très fort. Lors d’un petit casse tranquille d’une bijouterie, il ramasse des babioles et un gros caillou rouge. C’est le fameux “Brasier de Byzance” que les Etats-Unis s’apprêtent à rendre solennellement à La Turquie et qui se trouve par hasard dans le coffre du bijoutier, parce que ce dernier est associé aux activistes grecs qui viennent de subtiliser le rubis.
La police new-yorkaise et le FBI sont sur les dents. Tout le monde veut retrouver la pierre. Les truands, gros ou petits, ne peuvent plus travailler car la police arrête tout le monde. Alors ils s’associent aux flics pour retrouver celui qui a volé le bijou. Dortmunder est très mal : recherché par les flics, le FBI, trois ou quatre groupes terroristes mais aussi par ses amis.
Finalement il doit se cacher et trouver une idée pour s’en sortir. Heureusement May est là, avec sa clope au bec et son amour pour John. Kelp aussi, son pote de toujours, est au courant et les deux amis vont trouver la solution grâce en partie à la nouvelle manie de Kelp pour les téléphones.

Tout le roman est parcouru de scènes épiques et hilarantes avec le téléphone, les répondeurs, les transferts d’appel, etc.
Les flics (un gros chef irlandais colérique et son secrétaire black et homo), les agents du FBI (qui traitent les flics de connards et réciproquement), les journalistes à la recherche de scoop, les indics et les balances, tous les personnages sont très drôles.
Comme le reste et comme d’habitude avec Westlake.
Rigolade et légèreté assurées.
Meilleure humeur garantie.
Merci Donald !


Henri Bademoude
14 avril 2008


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