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Blacksad (T7) Alors, tout tombe (Seconde partie)
Juan Diaz Canales et Juanjo Guarnido
Dargaud

Une fois refermée la dernière page du tome 6, “Alors, tout tombe” (Première partie), j’avais ressenti un grand vide, comme un vertige. A l’instar de la lecture des tomes précédents, j’avais été transporté, touché, remué. Mais dans le cas de ce tome 6, la fin ne concluait pas le récit et me laissait en suspens, en attendant impatiemment de pouvoir vivre la suite et la fin de l’histoire.
Aujourd’hui, cette attente est enfin terminée, et, bon sang, que c’est bon !



Encore un chef-d’oeuvre

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J’avais pourtant tellement d’attentes. J’étais même frustré que cette histoire soit en deux parties, contrairement aux cinq tomes précédents. Et pourtant, je suis satisfait, comblé, heureux. “Alors, tout tombe” est encore un chef-d’œuvre.
Il y a, dans ces deux albums, comme dans chacun des précédents, tout ce qu’on peut attendre d’une bande dessinée. Des dessins magnifiques, un scénario rythmé et passionnant, de l’humour, de la grâce, de la poésie, de l’action et de la contemplation, de la beauté, de la splendeur autant que les tréfonds de noirceur de l’âme humaine, de l’ingénuité autant que de la rouerie, de l’indicible tristesse autant que de la joie la plus pure. Tout ça en quelques pages, tout ça en un peu de papier et de carton, en quelques mots, quelques coups de crayons. Ca relève de la magie.

Tout ça

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Alors, je vais vous dire que les personnages sont tous bien faits, complexes mais aussi réalistes, que les paysages sont aussi réussis que les portraits, que les couleurs s’accordent magistralement entre elles, que le suspense nous tient en haleine du début à la fin, que les références - le théâtre de Shakespeare, la peinture de Hopper entre autres - sont subtiles, délicates et offrent un autre regard à une lecture déjà riche, que l’apparente simplicité de certaines scènes balance superbement avec l’intensité dramatique de certaines autres, qu’on oscille tout du long entre drame et comédie, entre puissance et délicatesse, entre profondeur et légèreté tout en conservant parfaitement l’équilibre. Oui, je vais vous dire tout ça, mais ce serait trop peu. Ce ne serait encore qu’une partie de la réalité, bien mince face à ce qu’on peut ressentir en lisant “Alors, tout tombe”.
Je pourrais dire la même chose d’“Amarillo”, d’“Arctic-Nation” ou de n’importe quel tome de cette série absolument fantastique. Juanjo Guarnido et Juan Diaz Canales nous offrent cette fois-ci, après avoir abandonné leurs références colorées des cinq premiers tomes, un diptyque somptueux. Ils réussissent encore une fois à nous éblouir, à nous étonner, à nous toucher.
Messieurs, bravo, et merci !

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(T7) Alors, tout tombe (Seconde partie)
- Série : Blacksad
- Scénario : Juan Diaz Canales
- Dessin : Juanjo Guarnido
- Éditeur : Dargaud
- Pagination : 56 pages couleurs
- Format : 24 x 32 cm
- Date de parution : 3 novembre 2023
- Numéro ISBN : 9782205085334
- Prix public : 16,95 €


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Illustrations © Juanjo Guarnido et Éditions Dargaud (2023)



Yvain Mahé
13 novembre 2023




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Juan Diaz Canales - Photo © Dargaud



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Juanjo Guarnido - Photo © Dargaud



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Blacksad (T6) Alors, tout tombe (Première partie)



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