Les gens sont devenus fous, s’agglutinant sur les ponts pour quitter les quartiers infestés de zombies, mais l’armée et la police bloquent les accès n’hésitant pas à utiliser la manière forte contre les plus virulents. Saya, Saeko et Kota doutent que Shido soit le leader qu’il voudrait être, plus proche du vulgaire gourou. Convainquant mademoiselle Marikawa de les suivre, le petit groupe quitte à son tour le bus et décide de partir pour le château, comme convenu avec Takashi. Et cette fois la chance joue de leur côté, permettant aux deux groupes de se retrouver. Mais la nuit tombe et ils deviendront vite des cibles idéales pour les morts vivants. Heureusement, une amie de mademoiselle Marikawa possède un appartement non loin et l’infirmière en détient les clés. Toutefois, une surprise de taille attend nos héros, car impossible que l’un de meilleur tireur d’élite du pays puisse avoir un appartement tout à fait normal...

Après le carnage dans le lycée, les héros de « Highschool of the Dead » quitte ce lieu fermé pour les rues de Tokyo. La tournure de la série va prendre un virage radical qui va surprendre certains et en convaincre beaucoup que Daisuke Sato a choisi le côté délirant des films de zombies, un peu comme « Doghouse », plutôt qu’un sérieux trop rébarbatif. Toutefois, il va prendre son temps pour passer en mode « grand n’importe quoi ». En suivant Takashi, il nous explique sa vision des changements radicaux de comportements que peuvent occasionner des moments intenses de stress. Et d’ailleurs, Takashi semble être celui qui en est le plus conscient. Le jeune homme prend conscience du plaisir de détruire, d’être totalement libre. Paradoxe de la situation puisqu’il doit attendre la fin du monde pour éprouver ces sensations. Malheureusement, il n’est pas le seul dans cette situation et il va aussi apprendre à tirer sur des êtres humains, bien vivants.
Ce tome 2 est bien sûr marqué par la saynète érotique du bain entre filles et évidemment, comme pour l’animé, le passage à la couleur change totalement l’impact de cette scène dédiée à nos ados aux hormones bouillonnantes. Shouji Sato en rajoute dans les poitrines surdimensionnées et le format de cette édition couleur est réellement la cerise sur le gâteau. Bon, il faut dire que Shouji Sato joue avec délectation avec ce format et la colorisation, que ce soit avec les premières pages sublimes et la quatrième de couverture qui prend forme en juxtaposant l’ensemble des tomes. Des astuces, des bonus qui font de cette version couleur une série collector pour les fans de ce manga qui s’améliore au fil des tomes.
Le tome s’achève sur un rude retour à la réalité avec l’épisode de la petite fille, un épisode dur car montrant encore une fois l’égoïsme de l’homme face au danger. Ce sera aussi le temps du dégrisement pour nos héroïnes qui vont pouvoir se rhabiller... quoique...
« High School of the Dead, édition couleur » surprend et profite avantageusement de son passage en couleur.
High School of the Dead, édition couleur (T2)
Scénario : Daisuke Sato
Dessin : Shouji Sato
Traducteur : Sylvain Chollet
Éditeur français : Pika
Format : 180 x 245 mm, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 176 pages
Date de parution : 1er février 2012
Numéro IBSN : 978-2-8116-0648-0
Prix : 14,95 €
A lire sur la Yozone
High School of the Dead, l’intégrale
High School of the Dead, édition couleur (T1)
GAKUENMOKUSHIROKU HIGHSCHOOL OF THE DEAD © 2007 DAISUKE SATO © 2007 SHOUJI SATO / FUMISHOBO CO., LTD.
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