La contamination allait se propager dans tout le lycée. Le premier assaut de zombies allait révéler les véritables personnalité des élèves et dans ce genre de conditions, seuls les plus forts survivent... Ou presque car quand Hisashi se fait mordre, Rei ne peut admettre que celui qu’elle aime soit condamné aussi bêtement alors que, quelques étages plus loin, un gros balourd comme Kota joue les héros auprès la belle mais imbue d’elle-même Saya. Les groupes se forment, aussi improbables soient-ils, comme la plus que pulpeuse infirmière Shizuka Marikawa, se retrouvant par le plus grand des hasards sous la protection de la championne de kendo, Saeko. Et dans de telles situations, seule l’union fait la force.

Sorti pour le premier tome en mars 2007, « Highschool of the Dead » a eu droit à un petit lifting en passant au format couleur en février 2011. En prime, l’édition a lieu sous un format au-delà des éditions deluxe, se rapprochant des formats comic books. C’est d’ailleurs une impression similaire que l’on ressent en tenant entre les mains cette version couleur ou un comics. Même si pour certains, seules les versions d’origine en noir et blancs font foi, il faut avouer que le résultat sur « Highschool of the Dead » est très réussi, au point de se demander si ce n’était pas en fait des screenshots de l’animé. Evidemment, il s’agit bien d’une colorisation de qualité, qui donne une tout autre aura à la série.
Car, je dois l’avouer, je n’avais pas vraiment accroché au mangaka classique. Reprenant les axiomes de base et les ficelles des films de Romero dont Daisuke Sato avoue s’être très largement inspiré et qui explique le titre anglais, la série ne ferait pas tache dans la saga, qui commence à devenir très longue, des « ... of the Dead ». L’animé m’avait réconcilié avec l’oeuvre de Sato et cette édition couleur m’a réellement fait redécouvrir ce manga. Bon, l’histoire est extrêmement classique pour une histoire de zombies. Sans temps mort, nous entrons d’ambler dans le mode « survival horror » que Daisuke Sato va décliner presque chirurgicalement. On retrouve tous les clichés et des personnages caricaturaux à souhait : le gentil courageux, la fille ayant perdu son petit ami, la barjot, la bimbo, le tyran et les moutons... et les zombies qui restent à leur place de faire valoir et rien d’autres.
Le petit plus vient du dessin de Shouji Sato, frère cadet de Daisuke Sato. Ayant travaillé sur des hentai, il amène une dose sexy à l’univers de zombies de son frère. Ça, les jeunes fille chutant nous présenteront une palette multiple de petites culottes. Son dessin reste tout de même dans la droite ligne du shonen. Mais surtout, ses morts-vivants sont très intéressants, n’hésitant pas une seconde à franchir la frontière du gore au niveau des morsures et des blessures infligées par et sur les zombies. La couleur rend d’autant plus impressionnant ces planches gores, ce que les amateurs du genre ne peuvent qu’apprécier.
« High School of the Dead, édition couleur » s’avère être bien plus qu’une version colorisée du manga original et peut même très largement remplacer le manga noir et blanc pour ceux qui ne connaîtrait pas encore la série.
High School of the Dead, édition couleur (T1)
Scénario : Daisuke Sato
Dessin : Shouji Sato
Traducteur : Sylvain Chollet
Éditeur français : Pika
Format : 180 x 245 mm, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 176 pages
Date de parution : 16 novembre 2011
Numéro IBSN : 978-2-8116-0576-6
Prix : 14,95 €
A lire sur la Yozone
High School of the Dead, l’intégrale
GAKUENMOKUSHIROKU HIGHSCHOOL OF THE DEAD © 2007 DAISUKE SATO © 2007 SHOUJI SATO / FUMISHOBO CO., LTD.
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