A quoi joue Shinya ? Mais surtout, qu’arrive-t-il à Riko ? Quand le bassiste devenu manager propose à la jeune fille de la raccompagner chez elle après une longue séance d’essai, elle ne s’est que peu défendue mais elle n’arrive pas non plus à refuser de dîner avec lui. Pire que tout, elle en vient à ignorer les SMS d’Aki. D’un autre côté, Aki n’a pas été très honnète avec la jeune fille. Il ne lui a toujours pas révélé sa véritable identité alors qu’il a du tout avouer à un de ses amis. Mais Aki ne veut pas laisser perdurer leur relation sur un mensonge et il veut absolument tout dire à Riko. Toutefois, maintenant, il a aussi un nouvel adversaire pour conquérir le coeur de la belle. Shinya n’a pas été uniquement séduit par la voix de Riko, il est totalement sous son charme et il va tout faire pour ne l’avoir qu’à lui.

Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas eu à vous analyser le plus que classique trio amoureux. Et « Lovely Love Lie », comme tout bon shojo, ne va pas échapper à la règle. Donc le tome 3 va introduire le troisième homme, ou plus exactement le troisième protagoniste de ce triangle. Les deux premiers tomes avaient mis en place le couple Aki-Riko, certes basé sur un mensonge du jeune homme refusant d’avouer qu’il est un célèbre compositeur, idolâtré par la jeune fille. Mais Shinya est aussi un des artistes qu’elle apprécie et cette fois, il n’y a pas d’ambiguïté.
Kotomi Aoki va donc proposer deux choix à son héroïne : un amour sincère basé sur un mensonge ou un amour plus ambigu mais avec un garçon dont l’histoire est dans tous les magasines. Riko va vite devoir s’interroger sur la force des sentiments qu’elle ressent pour Aki, avec toujours la question : comment réagira-t-elle en apprenant la vérité sur sa personnalité ? Le tome 4 va tourner autour de la question sans donner réellement de réponse, nous faisant aussi, il faut l’avouer, tourner un peu en bourrique.
Graphiquement, les défauts des premiers tomes se sont malheureusement accentués. Tout d’abord, Kotomi Aoki n’arrive toujours pas à bien stabiliser les traits de ses personnages masculins. Leur ressemblance n’aide vraiment pas et on sent d’autant plus ses difficultés que les pages s’accumulent. C’est un problème récurrent chez les dessinatrices de shojo mais ce n’est pas non plus une excuse. Le second défaut vient des proportions assez aléatoires des bras par rapport au reste du corps, donnant une allure de grands singes à ses personnages.
Allez, « Lovely Love Lie » tient quand même bien la route et, sans être exceptionnel, mérite le détour.
Lovely Love Lie (T3 et 4)
Auteur : Kotomi Aoki
Traducteur : Florent Gorges
Éditeur : Soleil Manga
Collection : Shojo
Dépôt légal : 20 juillet et 14 septembre 2011
Format : 114x172 mm
Pagination : 192 pages
Numéro ISBN : 2-30201-667-5 ; 2-30201-681-1
Prix public : 6,95 €
A lire sur la Yozone :
Lovely Love Lie (T1 et 2)
KANOJO WA USO WO AISHISUGITERU © Kotomi AOKI / Shogakukan Inc.
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