La fille la plus forte du monde !
L’histoire : les maîtres des arts martiaux se divisent en 12 familles qui n’ont de cesse de se faire la guerre. Pour arrêter ces conflits, les chefs des deux plus grandes familles décident d’unir leurs deux enfants pour donner naissance à un héritier qui apportera la paix dans le Japon… Seulement Koshi n’a jamais voulu suivre les pas de son père dans les arts martiaux. Non, son rêve : devenir procureur. De l’autre côté, Sumomomo et une jeune sauvageonne, totalement endoctrinée dans son art et accepte ces fiançailles comme sa destinée. Leur rencontre ne pouvait qu’être explosive. Si la jeune fille va immédiatement succomber à son fiancé, le moins que l’on puisse dire est que la réciproque n’est pas tout à fait au rendez-vous…
L’équipe se forme !
Tout bon héros se doit d’être accompagné de fidèles compagnons… Bon, pour Koshi, disons que ceux-ci lui sont plutôt imposés par le destin. Tout d’abord, Tenka, l’héritier du signe du tigre avec une peur viscérale de l’eau et adorateur de l’herbe à chat, sans oublier un QI proche de celui d’une huitre – je ne me permettrais pas d’insulter les tigres ! Viennent ensuite Inoha et Hanzo, les derniers rescapés d’un terrible clan de ninjas – j’exagère un chouia avec terrible peut-être ? Enfin, la jeune Sanae, la camarade de classe bien propre sur elle mais qui se révèle être une martialiste, comme Momoko. Et sa tenue de combat est… Comment dire… Très restreinte en tissu pour ne pas dire très proche du string ! Mais cela n’en fait pas moins une combattante très puissante – et c’est un manga tout public, allons !
La tête de Koshi mise à prix
Etre le fils d’un des plus puissants maîtres n’est pas de tout repos… En fait cela transforme Koshi en aimant pour assassins de tout clan. Terrasser l’héritier permettrait d’atteindre le sommet de la gloire et tous les clans s’opposant à la paix vont lui envoyer leur plus puissant champion. Et les plus terribles ne sont pas moins que les frères et sœurs de Tenka, l’amateur d’herbe à chat.
L’art martial… pour rire !
Attention gros délires à l’horizon et risque de manga culte droit devant. Vraiment, avec « Sumomomo, momomo » – attention à ne pas en oublier un !-, nous revenons aux sources de ces mangas complètement délirants qui ont fait les grandes heures des animés japonais : l’humour de Takahashi avec « Ramna ½ », « Lamu » – « Urusei Yatsura » pour les puristes-, ou Toriyama avec les premiers « Dragon Ball » – avant qu’il attrape la grosse tête et qu’il maudisse Dragon Ball en lui rajoutant un Z. C’est un humour déjanté qui traverse cette série, et qui ne pourra vous empêcher de pouffer de rire toutes les deux pages. Enfin, comme vous dit Momoko sur la couverture intérieur du tome 1 : « Lisez-moi », et je suis sûr que vous ferez ce qu’elle vous dit dans le tome 2 : « Amusez-vous bien ».
Sumomomo, momomo, la fiancée la plus forte du monde ! (T1 à 3) (Sumomo mo Momo mo, Chijō Saikyō no Yome)
Auteur : Shinobu Ohtaka
Traducteur : Guillaume Didier
Éditeur français : Kurokawa
Format : 128 x 182, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 224 (tome 1), 208 (tome 2), et 210 (tome 3)
Date de parution : février et mai 2008
Numéro ISBN : 2-351-42266-X, 2-351-42267-8, 2-35142-268-6
Prix : 6,90 €
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