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Calvaire
Film belge français luxembourgeois de Fabrice Du Welz
16 mars


Genre : Horreur
Durée : 1h30

Prix du Jury long-métrage et Prix de la Critique Internationale au Festival du Film Fantastique de Gérardmer 2005

Avec Laurent Lucas (Marc Stevens), Jackie Berroyer (Paul Bartel), Philippe Nahon (Robert Orton), Jean-Luc Couchard (Boris), Brigitte Lahaie (Mademoiselle Vicky), Gigi Coursigni (Madame Langhoff), Philippe Grand’Henry (Thomas Orton), Jo Prestia (Mylène), Marc Lefebvre (Lucien), Alfred David (Roland), Alain Delaunois (Géant), Vincent Cahay (Stan le Pianiste), Johan Meys (Rosto)

Chanteur itinérant, Marc Stevens balade ses chansons d’amour de ville en ville au volant de sa camionnette. Existence à la petite semaine pour cet artiste sans envergure, et sans autre ambition que de s’offrir au public sans compter quand il parvient à dégoter une scène.. Jusqu’au jour où son véhicule lui joue un tour en lui faisant le coup de la panne au beau milieu de nulle part. Trouvant asile dans l’auberge désertée de Bartel, un comique raté que sa femme, chanteuse elle-aussi, a quitté pour échapper à la médiocrité, le beau Marc attise la convoitise de l’ermite délaissé. Ce dernier, ayant perdu tout repère avec la réalité, voit en son arrivée le retour de sa bien-aimée et décide de le séquestrer pour l’empêcher de se barrer, surtout que le village d’à côté est peuplé d’une bande de dégénérés, adeptes de zoophilie et autres joyeusetés.

Bon, vous l’aurez compris, la principale qualité de ce film réside dans l’adéquation de son titre avec son propos, un véritable calvaire. Fabrice Du Welz a beau nous présenter sa bande comme une grande histoire d’amour, on tombe de mal en pis avec ce scénario sans véritable justification, dont le seul intérêt est de nous proposer une heure de perversion et d’humiliation gratuite. Glauque, malsain, jusqu’au-boutiste, ce premier long-métrage n’a pas grand chose à envier à « Seul contre tous » de Gaspard Noé, dont on retrouve l’acteur principal, Philippe Nahon, pour faire le contre poids face à un Jackie Berroyer complètement dérangé. Quant à Laurent Lucas, échappé de « Qui à tué Bambi ? », il est particulièrement irritant dans son interprétation de Marc Stevens, cet être passéiste sans volonté pour s’extraire de la fange. Si, bien évidemment, toute cette sordide aventure se revendique de « Massacre à la tronçonneuse » et « Délivrance », le film de Fabrice Du Welz pourrait éventuellement convaincre les fans du premier mais ne possède en aucun cas le souffle du second.

FICHE TECHNIQUE

Réalisation : Fabrice Du Welz
Scénario : Fabrice Du Welz et Romain Protat

Producteurs : Michael Gentile, Eddy Géradon-Luyckx, Vincent Tavier

Musique originale : Vincent Cahay
Image : Benoît Debie
Montage : Sabine Hubeaux
Création des décors : Manu de Meulemeester
Création des costumes : Geraldine Picron
Maquillage : Aurélie Elich .... chief makeup & hair
Son : Marc
Effets spéciaux : Alain Couty, Matthias Weber

Production : Backup Films , Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la Communauté Française de Belgique, Fonds National de Soutien à la Production Audiovisuelle du Luxembourg , La Parti Productions, Studio Canal, Tarantula , Télédistributeurs Wallons
Distribution : Mars Distribution

INTERNET


Bruno Paul
10 mars 2005



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