La critique Yozone de « La Sibylle de la Révolution » (éd. Belfond, 2009)
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Nicolas Bouchard , bonjour !
On se retrouve aujourd’hui pour parler de votre dernier livre, « La Sibylle de la Révolution », paru en octobre 2009 chez Belfond, mais mes premières questions porteront plutôt sur votre carrière d’écrivain.
Quand avez-vous ressenti les premiers symptômes de cette passion pour l’écriture ?
=> Passion d’écrire
Le fait que vous soyez petit-fils d’écrivain a-t-il influencé votre parcours ?
=> Petit-fils d’écrivain
La SF via des grands frères qui jouent le rôle de d’initiateurs et un genre littéraire qui devient donc une passion de lecteur. Lorsque vous avez commencé à écrire, à la trentaine, ou plus exactement que vous vous êtes remis à l’écriture pour mener votre premier projet au bout, aviez-vous des auteurs de SF de prédilection, des influences ?
=> Auteurs de prédilection
Après avoir écrit de la SF, vous avez aussi publié de la Fantasy, des romans édités en collection jeunesse, des polars, etc.
=> SF, Fantasy, Jeunesse...
Et petit-à-petit, vous vous consacrez à un genre plus ciblé, le polar historique, avec très souvents des ingrédients fantastiques clairement affirmés...
=> Polar historique fantastique
En terme de rythmes et de méthodes d’écriture, y-a-t-il des moments où l’inspiration n’est pas là, où vous devez vous forcez à écrire chaque jour ? Cela devient-il finalement une gymnastique ou quelque chose qui sort de vous quand l’envie est là ?
=> Méthode d’écriture
Venons-en à « La Sibylle de la Révolution ».
Ce qui est frappant dans ce roman, c’est qu’il possède un aspect “policier” affirmé, puisqu’il y a bien une enquête finalement assez classique au cœur de l’intrigue, mais également des ressorts fantastiques.
Il y a également le personnage de Marie-Adélaïde Lenormand, votre Deus Ex Machina dans le roman, mais aussi une figure historique réelle, qui éclaire des éléments du récit. On a même l’impression qu’elle connait toute l’histoire, mais qu’elle veut la faire deviner au jeune Sénart. Il y a aussi ce contexte de l’année 1794 et de la Terreur révolutionnaire.
Il y a forcément un gros travail historique et littéraire de recherche, antérieur à la création du roman, pour agréger tous ces éléments, non ?
=> La Sibylle de la Révolution
À travers votre vision de cette période historique sanglante, on constate que vous n’avez développé aucun atome crochu avec les grands acteurs de la Révolution. Arrivistes, fanatiques, maniaques, tous sont réellement antipathiques. S’agit-il d’une conviction personnelle ou d’un avis seulement lié à l’intrigue de votre roman ?
=> Républicain avant tout
Revenons-en au personnage de Marie-Adélaïde Lenormand. Quand vous évoquez sa jeunesse, vous parlez de la perte de son père, qui est un fait historique, mais très rapidement vous transformez Marie-Adélaïde en meurtrière...
=> Marie-Adélaïde Lenormand
Dans votre procesus de création et d’écriture, à quel moment vous dîtes-vous, là, j’arrête de partir dans le fantastique et je me recadre sur un aspect logique des choses ?
=> Processus de création
Il y a une constante dans vos romans, généralement, le personnage féminin est important, voire central ?
=> Personnages féminins
Actuellement, on a bien compris que pour des raisons personnelles et familiales, l’écriture était un peu en retrait, mais quels sont vos futurs projets.
=> Projets à venir
Interview réalisée à Paris en ce mois de décembre 2009 dans les bureaux des éditions Belfond (NDLR : un grand merci à Anny P. pour toute son aide ainsi que pour la logistique associée) par Stéphane Pons & Bruno Paul. Enregistrement et montage : Bruno Paul. Illustrations (couverture) : éditions Belfond. Photos : Bruno Paul et Stéphane Pons (Yozone, 2009).
