Roxy la Grande Faucheuse, revenue des morts. Voilà un adversaire digne de Harold le Diable et de sa machine à tuer, l’Ange Giulio. L’homme est convaincu que l’ancienne numéro un des assassins ne fera pas long feu face à cet enfant qu’il a élevé dans le sang et le meurtre. C’est une abomination qui se dresse devant Roxy, mais on ne se crée pas de l’expérience et dans sa frénésie meurtrière, Giulo oublie une règle de base : on ne joue pas au chat et à la souris avec une tueuse professionnelle, on frappe pour tuer. Leçon qu’Isaac le Ténébreux a parfaitement retenue et c’est un monstre de puissance qui vient en finir avec cette maudite Roxy, Nichol devra attendre son tour... A moins que Franco et les canons de l’armée viennent mettre tout le monde d’accord.
7ème et dernier tome, celui des duels à la pelle, celui des ultimes révélations et des derniers règlements de comptes. Maintenant que le lien entre Foa et Nichol nous a été raconté, leur combat paraît inévitable, mais avant cela, l’origine de tous les malheurs doit disparaître : le vampire Franco. Si le terme « manger à tous les râteliers » a été inventé, c’était certainement pour lui. Domino, quant à elle, est simplement complètement folle, je vous laisse découvrir la raison profonde de sa trahison mais on atteint un summum de délire. Un autre duel nous attend : Isaac face à Roxy. C’est certainement le plus indéterminé car Roxy est loin d’avoir récupéré toutes ses capacités alors qu’Isaac est au sommet de son art et de sa colère.
Des trahisons, des revirements de situation, Shinya Murata ne nous épargne rien dans son ultime volume. Bon, comme toujours quand j’apprécie une série, je trouve le dernier tome bien trop court. D’un autre côté, Murata nous a habitué à sa logique de combats hyperrapides et spectaculaires, alors pourquoi changer ce mode de scénario qui a fait tout le charme et l’originalité de cette série ? Surtout qu’il ne va pas nous sortir un personnage de dernière minute pour nous faire une pirouette. Non, nous connaissons tous les protagonistes, et l’intervention de l’armée n’est qu’une nouvelle arme entre les mains de Franco.
Alors nous ne pouvons que dire au revoir à Nichol et Foa, en regrettant que leurs aventures s’achèvent si vite, mais finalement mieux vaut s’arrêter sur cette excellente impression que nous laisse “Jackals”, avec ses graphismes sortant de l’ordinaire grâce à ce grand dessinateur qu’est Kim Byung Jin.
Encore merci messieurs pour nous avoir offert une telle aventure et en espérant vous lire bientôt pour une nouvelle série tout aussi prenante.
Jackals (T7)
Scénario : Shinya Murata
Dessin : Kim Byung Jin
Traducteur : Ryoko Akiyama
Éditeur français : Ki-oon
Format : 133 x 182, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 226 pages
Date de parution : 10 décembre 2009
Numéro ISBN : 2-35592-113-1
Prix : 7,50 €
A lire sur la Yozone :
Jackals (T1 et 2)
Jackals (T3)
Jackals (T4)
Jackals (T5)
Jackals (T6)
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