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Le cyberespace de l'imaginaire




Avatar
film américain de James Cameron (2009)
16 décembre 2009

*****



genre : SF mâtinée de fantasy
durée : 2h41

Avec Sam Worthington (Jake Sully), Zoë Saldana (Neytiri), Sigourney Weaver (Grace), Stephen Lang (Colonel Miles Quaritch), Michelle Rodriguez (Trudy Chacon), Giovanni Ribisi (Parker Selfridge), Joel David Moore (Norm Spellman), CCH Pounder (Moat), Wes Studi (Eytukan), Laz Alonso (Tsu’tey), Dilepp Rao (Dr Max Patel), ...

« Alors ? »

C’est la question inévitable depuis la sortie de la projection, quand vous annoncez avec un sourire béat que vous venez de voir « Avatar ».

Alors ?

Le produit fini est à la parfaite démesure des espoirs fondés en lui depuis maintenant plusieurs années : « Avatar » est un film monstre, un film monde incroyablement ambitieux et totalement maîtrisé. 15 ans que James Cameron porte ce film en lui, 15 ans d’attente et de travail pour que la technologie permette au réalisateur de « Terminator 2 » et « Titanic » de concrétiser sa folie. Aujourd’hui, après quatre années de boulot acharné et de production intensive, le résultat est tout simplement sidérant de créativité, de réalisme et de beauté.

La grande réussite du film réside sans conteste dans l’univers de Pandora, que nous découvrons à travers le regard de Jake Sully, un ancien marine immobilisé dans un fauteuil roulant. Resté combattif et combattant malgré sa paralysie, Jake est recruté pour remplacer son défunt frère - un scientifique - et se rendre sur Pandora, une planète située à des années-lumière de la Terre. De grands groupes industriels y exploitent un minerai rarissime destiné à résoudre la crise énergétique sur Terre. L’atmosphère de Pandora étant hautement toxique pour les humains, ceux-ci ont mis sur pied le programme Avatar : ils ont ainsi la possibilité de prendre à distance le contrôle d’avatars, des hybrides créés génétiquement en croisant l’ADN humain avec celui des Na’vis, les autochtones de Pandora. Sous sa forme d’avatar, Jake a de nouveau la possibilité de marcher. On lui confie une mission d’infiltration auprès des Na’vis, devenus de fâcheux obstacles à l’exploitation du minerai. Mais la position de Jake pourrait bien vaciller : lorsqu’une belle Na’vi, Neytiri, lui sauve la vie et le recueille dans son clan, Jake découvre une richesse d’une toute autre nature…

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Pendant 2h40, nous sommes sur Pandora. Je veux dire par là que nous ne sommes pas assis dans un fauteuil devant un film qui nous montre des images de synthèse de Pandora, non : nous sommes sur Pandora, dans sa jungle luxuriante, dans ses décors à couper le souffle, parmi ses créatures effrayantes et invraisemblables. L’ensemble forme un parfait équilibre entre un réalisme exceptionnel et un imaginaire d’une densité et d’une poésie tout à fait remarquable.
On sent, dans l’univers de Pandora – et plus particulièrement pour sa flore - tout le poids et toute l’influence des expériences marines et sous-marines de James Cameron : que ce soit dans ses fictions, avec « Abyss » et « Titanic », ou dans ses documentaires avec « Les Fantômes du Titanic » et « Aliens of the Deep », la mer est une thématique récurrente de sa filmographie. C’est aussi de toute évidence imprégné de son expérience de documentariste qu’il nous invite à la découverte de Pandora : alors que l’ouverture du film pouvait faire craindre une approche bourrino-militariste, on assiste finalement à une véritable découverte scientifique et poétique de cet écosystème.

Attention pour la suite, légers spoilers…

Parce que force est de constater – et de louer – la charge dénonciatrice et accusatrice de cette oeuvre profondément écologiste et humaniste. Cameron signe ici, dans un univers à mi-chemin entre le space opera et la fantasy, un film beaucoup plus noir et alarmiste qu’il n’y paraît : dans un futur pas si lointain, un puissant consortium industriel est prêt à tout pour un minerai susceptible de résoudre la crise énergétique sur Terre. Ça ne vous dit rien ? Cherchez encore : la destruction de la forêt à des fins économiques, la colonisation et la conquête d’un nouveau monde, le massacre des peuples pour une plus grande exploitation des matières premières, les colonnes de sinistrés / réfugiés…
Si « Avatar » est (aussi) un film à grand spectacle et une belle histoire d’amour, il est impossible de passer outre son message extrêmement critique et désabusé à l’égard de la civilisation humaine.

On en prend visuellement et littéralement plein la gueule. Et on en redemande…

dernières minutes

=> Le 15 des avant-premières dans toute la France


FICHE TECHNIQUE

Réalisation et scénario : James Cameron

Producteur : James Cameron, Jon Landau
Producteur exécutif : Collin Wilson, Laeta Kalogridis

Directeur de la photographie : Mauro Fiore, ASC
Chef décorateur : Rick Carter, Robert Stromberg
Chef monteur : Stephen Rivkin, A.C.E, John Refoua, A.C.E, James Cameron, A.C.E
Superviseur senior effets visuels : Joe Letteri
Superviseur animation : Richard Baneham, Andrew R. Jones
Chef costumière : Mayes C. Rubeo, Deborah L. Scott
Compositeur : James Horner

Production : Twentieth Century Fox, Lightstorm Entertainment
Distribution : Twentieth Century Fox

Relations presse : Alexis Rubinowicz, Émilie Gruyelle


LIENS YOZONE

=> Le teaser
=> La bande-annonce (vost)

Conférences de presse

=> Jon Landau : Présentation de 25 minutes d’extraits à la presse
=> La conférence de presse du film (7/12/2009)

Featurettes

=> Genèse
=> Pandora
=> Neytiri
=> L’histoire

Dossiers

=> James Cameron : un canadien à Hollywood
=> Avatar ou le retour de James Cameron

INTERNET

=> Le site officiel : http://www.avatar-lefilm.com



Amandine Prié
11 décembre 2009



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