Et oui, vous le savez, tout est techno ou paléo dans cette saga de Jodofiction. Technopère, Paléo-dauphins, Paléo-Moïse, Pantechnos, Techno-Sœur, Technoscience, Techno-évêques, voire Techno-dessinateur avec Beltran.
Albino est devenu suprême technopère (!!!) et tient, tel un Paléo-Moïse à conduire 500 000 jeunes vers la galaxie Promise. En chemin, de vilaines comètes de feu joue d’un ballet infernal autour du Techno-Taxi (sic !!).Parmi tant d’autres pièges mortels et du haut de son immense techno-sagesse, Albino trouve les bonnes techno-solutions, sans qu’il n’y ait de techno-victimes à ces rencontres techno-terrifiantes !
Cela lui laisse tout de même le temps d’évoquer quelques paléo-souvenirs avec un certain Tinigrifi devenu Tinidragon (l’a pas eu la médaille en techno-chocolat, lui !).
Bref, Jodo continue de délirer sur une série sans véritable intérêt pour le fan de SF... j’ai même peur que beaucoup s’enfuient en disant : “C’est ça la SF ?”. Janjetov livre un dessin de la plus pure épure, même si on finit par oublier qu’il est là, tant le boulot de techno-Beltran prédomine. C’est lisse, froid, parfois beau, mais quasi illisible, même au 53e degré d’humour après la dernière techno-porte d’une galaxie bien éloignée du bonheur que fût l’Incal !...
A réserver à des Paléo-Fans !