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Ken-Ichi, Le Disciple Ultime (T11)
Shun Matsuena
Kurokawa

Mizunuma, un membre de l’alliance Shinpaku, est devenu particulièrement violent. Ce garçon, régulièrement rudoyé par d’autres élèves, en vient à envoyer à l’hôpital ses camarades. En fait, il est devenu membre d’un dojo enseignant la loi du plus fort comme règle de combat, et peu importe les moyens utilisés. Ce genre d’attitude est inexcusable pour Ken-Ichi et notre jeune héros veut savoir le fin mot de l’histoire. En se rendant au dojo, il découvre que le gérant se déclare être un ancien maître du Ryozampaku. Un tel mensonge ne peut rester impuni !

Tous les membres du Shinpaku s’inventent un coup final, un finisher digne d’un jeu vidéo. Tous sauf Ken-Ichi. Dépité, il se tourne vers ses maîtres pour qu’ils lui enseignent un coup spécial. Bon... Connaissant les hurluberlus, il n’est pas étonnant que leurs propositions de prises soient ou mortelles ou handicapant à vie l’adversaire. Vraiment, Ken-Ichi n’est pas aidé. Et c’est justement dans ce moment de doute que la fille de maître Ba, Renka, fait une entrée fracassante au dojo. Et contre toute attente, elle ne vient pas ramener son père en Chine mais choisit de prendre notre héros sous son aile. De la nouveauté ne peut que lui faire du bien. Et Miu va aussi découvrir un nouveau sentiment : la jalousie !

Enfin, notre petite Miu va perdre un peu de sa désespérante naïveté, même si elle ne veut pas réellement admettre que ses pointes de colère envers Ken-Ichi ne sont que des crises de jalousie par rapport à sa relation, tout à fait honorable, avec Renka. Mais la fille de Ba est aussi tombée sous le charme du disciple ultime et finalement, ce japonais pourrait faire un mari tout ce qu’il y a de plus honorable. Ce trio amoureux et aussi comique va nous transformer une piscine en camp d’entrainement et en champ de bataille, et tout cela pour le plus grand plaisir de son propriétaire, aussi incroyable que cela puisse paraître.

Et le Ragnarok me diriez-vous ? Plus de doute, Hemit a quitté ses anciens partenaires, tout en considérant Ken-Ichi comme son adversaire. Mais cette fois, si notre héros prenait les devants et allait lui-même défier un des champions du gang ?

La première histoire semble un cran en dessous au niveau graphisme, Shun Matsuena aurait-il laisser le crayon à un de ses collaborateurs, encore peu habitué à son style ? Ou est-ce juste un coup de fatigue ? Mais rassurez-vous, ce n’est qu’une faiblesse passagère, le reste du tome retrouvant la verge du mangaka.

Encore 192 pages de plaisir pur de passé, plus humoristique que le précédent, démontrant que l’alternance est vraiment une excellente chose.

Ken-Ichi, Le Disciple Ultime (T11)
Auteur : Shun Matsuena
Traducteur : Kayo Chassaigne-Nishino
Éditeur français : Kurokawa
Date de Parution : 10 septembre 2009
Format : 115 x 177, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 192 pages
Numérotation ISBN : 2-35142-393-6
Prix public : 6,50 €

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Frédéric Leray
16 octobre 2009