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Dofus (T11) : Ombrage et Lumière
Collectif
Ankama

Arty, le roi Clutus, Galgarion et Goultard se retrouvent dans le village du vampyre Isletate, encerclés par les goules d’Ombrage. Toutefois, les créatures ne vont pas faire vraiment le poids face à ces combattants parfaitement entrainés... Bon en fait, ce sont des créatures parfaitement insignifiantes qui ne résistent pas à la plus petite baffe. Toutefois, Isletate ne se sent pas de taille à affronter seul Ombrage. Et Arty voit l’occasion de se racheter des catastrophes réalisées à Bonta. Il décide de rester avec Goultard – bah oui, pas le choix. Pendant ce temps, Dodge est prisonnier de Sphincter dans les égouts de Bonta.



Comment décrire ce délire profond qu’est “Dofus” ? Difficile de vraiment résumer un tome de cette série qui a maintenant son armée d’adeptes fanatiques. Nous suivons plusieurs aventures parallèles : celle d’Arty et Goultard, coincés pour un temps dans le village du vampyre Isletate, celle de Dodge, d’Ejipe et de son père, coincés dans les égouts, prisonniers d’un Sphincter prêt à en faire des steaks tartares, et enfin le roi Clutus et Galgarion, de retour à Bonta pour empêcher l’invasion par les troupes de Brâkmar. Donc pas vraiment le temps de s’ennuyer, entre blagues vaseuses et combats loufoques. L’univers déjanté de “Dofus” mélange l’heroic fantasy, avec les classiques gobelins ou vampires, la mythologie très personnelle de “Dofus”, avec des dieux totalement barjots, et tout un lot de créatures plus délirantes les unes des autres.

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Pour ceux qui découvriraient “Dofus”, rien n’est pris au sérieux et tout est occasion à des jeux de mots et des grosses blagues de geek. D’abord, les jeux de mots au ras des pâquerettes, comme Brakmar, Sphincter ou Hyrcul... Ensuite des petites références en passant, comme le personnage de Noir Jack, parodie de “Black Jack”. Mais, car il y a un mais, il faut vraiment adhérer à cet humour et à ce style graphique pour ne pas être rapidement dépité.

D’abord, il faut pouvoir passer outre les pseudos blagues toutes les deux pages, qui n’apportent évidemment rien à l’histoire, et qui ne sont pas toujours très drôles. Ensuite, le graphisme n’est pas le point fort de ce manga à la française. D’un côté, les dessins sont très simples et très cartoonesques. Il ne faut pas s’attendre à des décors super fouillés ou des personnages très détaillés. Non, les traits se font en trois coups de crayons en caricaturant à l’extrême le caractéristiques principale du personnage. Donc oui, nos ados peuvent adhérer les yeux fermés au graphisme “Dofus”, qui revient à la mode aussi en anime, mais avouons aussi que ce genre de manga lasse très vite car si on peut reconnaître une certaine imagination sur la tronche des créatures qu’invente Ancestral Z, elles deviennent rapidement barbantes.

Vous l’avez compris, “Dofus” n’est définitivement ma tasse de thé, même si l’histoire ne manque pas d’intérêt, le traitement me gonfle un max ! Toutefois, j’ai peut-être passé l’age de l’humour pipi caca et je comprends parfaitement que ce style de série ait ses adeptes.


Dofus (T11) : Ombrage et Lumière
- Scénario : Tot & Fullcanelli
- Dessin : Ancestral Z
- Assisté de : Mojojojo
- Éditeur : Ankama
- Format : 11,5x18 cm
- Dépôt légal : 18 juin 2009
- Pagination : 224 pages
- Prix public : 6,40 €
- Numéro ISBN : 2-916739-65-6


© Editions Ankama - Tous droits réservés



Frédéric Leray
7 octobre 2009




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