« De père en fils, les Squire exercent le métier de barbier, auquel revient la macabre obligation de raser les morts avant leur grand voyage vers l’au-delà. Parce qu’il a dix ans et qu’il est bien le fils de son père, c’est au tour du jeune Harvey d’assumer la charge de cet étrange métier.
Par un soir de Noël 1862, alors que l’hiver et la nuit ont pris possession des landes et des bois qui cernent le village écossais de Drinsdale, Harvey Squire est envoyé au manoir des Fearnwood. Dans la demeure victorienne hantée de courants d’air et de tristes mélodies l’attend un secret dont l’origine remonte à l’antiquité de cette région âpre et sauvage, à ces temps très anciens où les légions romaines se chargèrent de construire le légendaire mur d’Hadrien…
Mais c’est déjà trop dire que d’avoir dit tout cela… »
Voilà une invite au mystère des plus alléchantes. Mélanger le XIXème siècle et la Rome antique et ses étrangetés est une idée que ne renieraient pas les meilleurs uchronistes du cru.
Denis Bretin est l’auteur de quelques thrillers aux sujets déclés ( « Le mort-homme », ou « Le nécrographe » avec son comparse Bonzon ) et il était évident qu’il tâterait de plein fouet au fantastique pur jus.
La couverture du livre est aussi un appel au voyage dans le monde des ténèbres et de l’inconnu. Bref, voilà un objet qui fait frissonner rien qu’avec son titre et qui réserve sans aucun doute de nombreuses surprises…