Durée : 1h41
Genre : fantastique

Avec Will Ferrell (Rick Marshall), Anna Friel (Holly Cantrell), Danny McBride (Will Stanton), Jorma Taccone (Chaka), John Boylan (Enik), Matt Lauer (Matt Lauer), Michael Papajohn (le cosmonaute), Mousa Kraish (Barry), etc.

Il existe un univers où le passé, le présent et le futur de la Terre se mélangent ! Rick Marshall en est persuadé ! C’est écrit dans son livre ! Il est convaincu qu’une machine à tachyons pourrait créer une distorsion temporelle capable d’ouvrir une porte vers ce monde. Malheureusement, sans preuve, Rick Marshall est considéré comme un marginal, pire : un fou. Jusqu’au jour où une étudiante, Holly Cantrell, le convainc de fabriquer cette machine à tachyons. Relevant le défi, Marshall va entrainer sa jolie fan et bien malgré lui le pauvre Will Stanton dans un voyage vers l’inconnu. Vers un monde peuplé de singes obsédés, de tyrannosaure ultra susceptible et d’hommes-lézards voulant conquérir l’univers.

Vous l’aurez compris, « Le Monde (presque) Perdu » est la parodie d’une flopée de films. Entre une première scène pompée à « La Planète des Singes » de Tim Burton, des dinosaures sortis de « Jurassic Park » et d’hommes-lézard dignes d’un vieux « Star Trek » - la première série TV-, Brad Silberling se donne à cœur joie dans le grand n’importe quoi. Le réalisateur est bien loin de « La Cité des Anges » et de « Felicity » avec cette comédie burlesque, parfois très (trop ?) lourde. D’un autre côté, Will Ferrell ne fait pas vraiment dans la dentelle. Adepte des comédies lourdingues, il reste fidèle à lui-même dans son personnage de scientifique fou.

« Le Monde (presque) Perdu » mélange allégrement le bon et le très mauvais. Les effets spéciaux des dinosaures sont indubitablement réussis et ce T-Rex ne supportant pas qu’on se moque de la taille de son cerveau est vraiment irrésistible. Ainsi, le film est un mélange d’effets haute technologie avec du carrément kitch comme le costume de Chaka, l’homme singe, qui sort plus d’un épisode de la série « Star Trek » que de « La planète des singes » de Burton. Mais là n’est pas le problème car cela ne choque pas du tout, créant plutôt un bon effet comique.

Non, le problème se situe au niveau des gags qui sont souvent gonflants. Oui, le comique de répétition peut être drôle, mais cela peut aussi devenir rapidement rasoir. Et le niveau a été placé bien en dessous du niveau de la ceinture. Dommage car le scénario pouvait donner lieu à pas mal de possibilités. Toutefois, nos chers amis américains ne peuvent pas s’empêcher de mettre à tout bout de champs des connotations sexuelles à chaque situation, un peu de scato par-ci, par-la.... De quoi faire pouffer de rires les adeptes de « Scary Movies » (et encore ?) mais qui risque de rebuter tous les autres.

« Le Monde (presque) Perdu » a (presque) réussi à être un bon film, mais ce n’est qu’une comédie lourdingue de plus avec quelques bons effets spéciaux.

FICHE TECHNIQUE

Réalisation : Brad Silberling
Scénario : Chris Henchy
D’après l’œuvre de : Marty Krofft et Sid Krofft

Producteur : Marty Krofft, Sid Krofft et Jimmy Miller

Photographie : Dion Beebe
Compositeur : Michael Giacchino
Décors : Lauri Gaffin
Costumes : Mark Bridges
Distribution des rôles : Avy Kaufman
Montage : Peter Teschner
Mixage : Anna Behlmer et Pud Cusack
Directeur artistique : John Dexter
Son : Dennis Rogers

Distribution : Universal Pictures U.S.A., Universal Pictures International France
Production : Universal Pictures, U.S.A.
Exportation & Distribution internationale : Universal International Pictures, Grande-Bretagne

Presse : Sylvie Forestier, Coralie Belpêche

SITE INTERNET

Le site officiel : http://www.landofthelost.net/