L’Etrangleur est un journal périodique comme on n’en fait plus depuis bien longtemps. Reliant bande dessinée en feuilleton et actualité, il est né aux éditions Casterman qui souhaitaient pré-publier dans une formule originale l’adaptation par Tardi du « Monsieur Cauchemar » de Pierre Siniac. L’œuvre s’intitulera « Le secret de l’étrangleur », les cinq gazettes mensuelles qui vont se succéder trouvent vite leur titre : L’Etrangleur.
Un format agrandi (un journal qu’on peut plier en deux), une parution en noir et blanc, une vraie « Une » avec ses infos de l’époque, des ajouts rédactionnels sous forme de rubrique cinéma ou de billets d’humeur, le tout illustré par notre Tardi national. De quoi se régaler...
La formule sera reprise pour “Adèle Blanc-Sec et Le Labyrinthe infernal”, cette fois en couleur et six numéros. Puis vient “Putain de Guerre” avec six parutions en couleur, une par année de 1914 à 1919 (série en cours, voir “Les périodiques estivaux de Tardi”.
Et l’Etrangleur continue de paraître, cette fois avec Nestor Burma en dossier principal, non pas pour d’anciennes adaptations de l’œuvre de Léo Malet par Tardi, mais pour celle réalisée avec Emmanuel Moynot, “L’envahissant cadavre de la plaine Manceau”. Le tandem nous avait déjà proposé « La nuit de Saint-Germain des Prés » en 2004, « Le soleil naît derrière le Louvre » en 2007.
La publication en trois numéros en noir et blanc dans “l’Etrangleur”, sorte de label « Tardi » délivré au très bon travail de Moynot sur cette succession Léo Malet, précèdera la parution en album couleur programmée pour l’automne 2009. Le n°3 est prévu pour le 9 septembre 2009.
Ces numéros de “l’Etrangleur” font 24 pages en N&B au prix de 2,50 €.
A lire sur la Yozone :
Les périodiques estivaux de Tardi
Putain de Guerre
Adèle Blanc-Sec et Le Labyrinthe infernal
