Nous aurions dû devenir les maîtres de Cybertron. Mais la soif de pouvoir de notre chef, Megatron, nous a mené à notre perte. Et comble de la honte, c’est une vulgaire unité carbone qui le vainquit et détruisit le Allspark, le cube à l’origine de notre race : les Transformers. Mais moi, Starscream, je vais reprendre le flambeau pour anéantir la révolte des Autobots. Grâce au sacrifice de Barricade, je sais maintenant que les humains ont compilé une base de données très détaillée sur le cube. Je dois prendre possession de cette base afin de régénérer un nouveau cube sur Cybertron et devenir le maître des Transformers.
Surfant sur le succès des deux films tirés du dessin animé de Marvel, “Transformers”, les éditions Fusions éditent le comics dérivé. L’action du premier tome, “Le Règne de Starscream”, se situe entre les deux films.
Megatron a été vaincu par l’humain Sam Witwicky et l’Allspark a été détruit. Starscream, le second de Megatron, part récupérer les données collectées par les humains dans la base où était gardé le cube. Mais l’armée l’attend de pieds fermes . Toutefois, la force de frappe de Starscream est bien plus importante qu’il n’y paraît. Le chemin vers Cybertron est vite dégagé.
Si la majorité du tome est écrit du point de vue de Starscream, côté Autobots, c’est une petite nouvelle qui est à l’honneur : Arcee. Elle cherche à faire oublier une erreur de son passé et revenir dans les petits papiers d’Optimus Prime. Ce récit est plus une interlude qu’une réelle avancée dans l’histoire des Transformers. Le côté positif est de mettre en valeur des robots secondaires et de laisser un peu au repos Optimus Prime et Megatron. Le découpage scénaristique est bien fait, permettant d’accrocher le lecteur. L’option de mettre en avant le point de vue de Starscream est aussi un très bon choix. Les conflits de pouvoir au sein des Décepticans sont mis en avant, relativisant la toute puissance du grand chef Megatron, véritable tyran.
Le seul point faible viendrait plutôt du graphisme. Attention, le travail d’Alex Milne est remarquable, compte tenu de la complexité des machines inventées pour la version cinématographique, mais justement, les combats en deviennent parfois brouillons, avec des difficultés pour discerner les belligérants. Par contre, Alex Milne nous réalise de magnifique dessins sur une planche.
Au final, ce premier tome de la version BD des “Transformers” s’en tire plutôt bien, avec un scénario intéressant et des dessins qui se sortent tout de même du piège posé par le film.
Transformers (T1) : Le Règne de Starscream
Scénario : Chris Mowry et Chris Ryall
Dessin : Alex Milne
Couleurs : Josh Perez
Traduction : Jérome Wicky
Éditeur : Soleil
Collection : Fusion Comics
Dépôt légal : 27 mai 2009
Format : 170 x 260 mm
Pagination : 120 pages couleurs
Prix public : 11,95€
Numéro ISBN : 2-35616-032-4
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