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Codex Sinaïticus (T1)
Bertorello, Delalande, Lapo, Quattrocchi
Glénat

« Je suis celui qui suis ». Telle est la dernière phrase du testament que son père a laissé au jeune et brillant chercheur Christopher Wertmann. Une étrange formule empruntée à un autre testament : l’Ancien Testament dans lequel Chris va trouver une seconde lettre, qui va l’envoyer sur les traces du Codex Sinaïticus, la toute première version de ce texte fondateur de la Chrétienté. Une première version dont on dit qu’elle contiendrait de bien mystérieux secrets, que tentèrent de découvrir en leur temps plusieurs chercheurs nazis, et plus particulièrement un certain... Kurt Wertmann, le propre grand-père de Christopher. Conscient qu’il doit faire la lumière autour de la mort de son père et protéger le Codex des mauvaises mains entre lesquelles il semble s’apprêter à tomber, Christopher se met aussitôt en route pour la plus dangereuse des aventures.



Le codex sinaïticus serait ni plus ni moins que la première version du texte fondateur de la Chrétienté. C’est dans cette quête que Christopher Wertmann doit se lancer après l’assassinat de son père. Et il découvre très vite que lui et les assassins de son père ne sont pas seuls sur cette croisade…

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Voilà une série qui démarre comme tant d’autres, une idée, un concept très exploité : l’occultisme religieux et ses secrets inavouables, qui pourraient faire basculer toutes les croyances actuelles.
Mais ce n’est pas un réel défaut, il faut bien que des thèmes soient récurrents. Le tout étant de ne pas tomber dans un plagiat, une rengaine ou un des nombreux autres pièges, qui rôdent autour de ces leitmotivs.

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Yvon Bertorello et Arnaud Delalande nous dévoilent un joli petit tome introductif, assez fouillé. Nous découvrons les protagonistes principaux et l’intrigue débutante laisse transparaître des zones d’ombres, qui seront dévoilées par la suite.
L’orchestration est basée sur des scènes d’actions se passant au présent entrecoupées par des scènes descriptives de l’historique du document. Il n’y a donc pas de réel temps mort, mais tout reste dans le domaine du prévisible ou plus précisément du classique. Tout est clair et prenant, mais il manque un petit quelque chose pour que le scénario se démarque.

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Le dessin est l’œuvre de quatre mains : Alessio Lapo et Giuseppe Quattrocchi. Le partage semble s’être fait sur la répartition des époques, l’un s’occupant du contemporain et l’autre des passages historiques.
La différence est notable tant par la disparité des styles que par le très bon travail sur les couleurs de Antoine Quaresma.
Pour ma part, j’ai une forte préférence pour la représentation du passé. Je trouve le visuel contemporain trop anguleux pour les visages, trop irrégulier et surtout un manque récidivant du respect des proportions lors des scènes d’actions.

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Un graphisme en demi-teinte donc, qui, lui non plus, ne vient pas porter un « plus » par rapport au classicisme général.

Une série qui démarre bien, mais qui doit faire un effort pour se révéler.


Le manuscrit de Tischendorf
- Série : Codex Sinaïticus
- Scénario : Yvon Bertorello & Arnaud Delalande
- Dessin : Alessio Lapo & Giuseppe Quattrocchi
- Couleur : Antoine Quaresma
- Éditeur : Glénat
- Collection :La loge noire
- Dépôt légal : Décembre 2008
- Format : 32 x 24 cm
- Pagination : 56 pages couleur
- ISBN : 9782723458993
- Prix public : 13€


© Illustrations : Alessio Lapo & Giuseppe Quattrocchi - Glénat.




Bison 13
26 juin 2009




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