Les rencontres avec la mère supérieure Anzhu et la statue du bodhisattva Kannon poussent Kenshiro à s’interroger sur l’identité de sa mère qu’il n’a pas connu. C’est un vieil ami de son père qui lui raconte son véritable passé et son lien avec l’école du Hokuto Ryukaken, celle de Liu Zong-Wu. Mais l’histoire n’est pas complète car cette mère est en réalité Anzhu. Toutefois, celle-ci gardera pour elle cet ultime secret afin que Kenshiro soit en sommet de son art. Car l’ultime confrontation approche et avant de se combattre, Ken propose à Zong-Wu un verre de l’amitié sous les cerisiers en fleurs.
La destinée des fils du Hokuto doit s’accomplir et l’apparition du Dragon à 5 griffes dans le port de Ningbo signifie que la confrontation entre les deux héritiers du Hokuto est inévitable. Kenshiro a découvert un passé enfoui au plus profond de lui mais cela ne lui a provoqué aucune haine. Il n’en veut aucunement à sa mère disparue. Il a atteint la sérénité nécessaire pour affronter un Zong-Wu transfiguré. Ce tueur insatiable s’est lui aussi ouvert à la sagesse et leur combat s’avère beaucoup plus indécis qu’il n’y paraît. Et surtout, la relation entre les deux hommes a énormément évolué car ce sont presque deux amis, quasiment deux frères qui vont devoir se battre, mais aucun des deux ne va tourner le dos à sa destinée.
L’éternelle recommencement, deux frères s’affrontant pour la suprématie du Hokuto : Ken-Raoh, Ken-Zong Wu. Deux générations d’héritiers mais la même foi, le même destin. Encore une fois, le prédéterminisme qui imprègne la culture japonaise éclate dans cette préquelle d’“Hokuto no Ken”. Et cette fois, Buronson révèle le lien entre le Hokuto Shinken et le Hokuto Ryukaken, et ce ne sera pas moins que Kasumi Kenshiro lui-même. L’affrontement entre les deux fils du Hokuto est terrible et sublime à la fois. Terrible par la dramatique qu’y intègre un Buronson des grands jours, sublime par les dessins d’un Tetsuo Hara au sommet de son art. Ce dernier vous laisse sans voix avec des planches mélangeant beauté onirique – les méditations de Ken et la balade au pied du cerisier- et une incroyable violence – de l’évasion du tigre au combat final.
Buronson nous laisse sur un cliffhanger terrible, nous obligeant à ronger notre frein jusqu’à la parution du volume 20, tout un symbole.
Ken, Fist of the Blue Sky (T19)
Scénario : Buronson et Tetsuo Hara
Dessins : Tetsuo Hara
Éditeur : Panini Manga
Traducteur : Xavière Daumarie
Dépôt légal : 15 avril 2009
Format : 130 x 180 - sens de lecture original
Pagination : 192 pages
Prix public : 8,95 €
Numéro ISBN : 2-8094-0708-2
A lire sur la Yozone :
Ken, Fist of the Blue Sky (T18)
Hokuto no Ken (T1 à 2),
Hokuto no Ken (T3),
Hokuto no Ken (T4),
Hokuto no Ken(T5)
Hokuto no Ken(T6)
Hokuto no Ken(T7)
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