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Kurokami, Black God (T7 et 8)
Lim Dall Young – Park Sung Woo
Ki-oon

La rencontre avec Hiyo tourne malheureusement mal. Kuro et Keita tombent dans un piège un peu enfantin. Le Shishigami ne regrette aucun de ses actes et avoue utiliser les alter ego pour effectuer une expérience interdite : provoquer la destruction du Japon. Pendant ce temps, c’est un Kakuma hystérique qui déboule chez le grand-père de Keita. Il est obsédé par la recherche d’un contrat avec un humain, mais ses choix sont très réduits. Et le grand-père n’est pas homme à rejeter un défi.



Pris au piège

Vraiment, tomber dans en un piège aussi enfantin, c’est quelque part un peu ridicule. Mais entre un Keita sous le charme de Shinobu, l’alter ego de sa mère, et la naïveté naturelle de Kuro, ce n’est finalement pas si étonnant. Et ce ne sont pas de simples chiens qui les attendent au fond de leur trou de basse fosse. Ce sont des extensions tribales de Hiyo surboostées et captant la terra, la force primale de Kuro. Toutefois, si le traitre des Shishigami espère un miracle de ses clébards, il désire principalement gagner du temps afin réaliser son véritable but : détruire la dernière pierre sacrée et provoquer une catastrophe sans précédent sur l’archipel japonais.

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La victoire de Hyo ?

Malgré les interventions de Kakuma et de nos deux héros, Hiyo réussit à détruire la dernière pierre et utiliser la terra négative des alter ego pour provoquer une série de séismes afin de détruire le Japon. Voilà donc le fameux projet de ce fou furieux. Et alors que Kuro semble reprendre le dessus, Keita tombe sous les coups de Shinobu. Incapable de résister ou répliquer au double de sa mère, il se laisse dépérir. Même son grand-père mourant est impuissant devant la défaite annoncée du jeune homme. Le salut de l’archipel repose maintenant sur les deux héritiers du clan Hiba, mais Kakuma est-il capable d’inverser un processus aux apparences inéluctable ? Hiyo est-il finalement le grand vainqueur de leur combat ?

La fin d’un cycle

Ces deux tomes de “Kurokami” marque la fin d’un cycle, celui de Hiyo. L’ultime combat aura bien lieu et tous les atouts sont du côté du Shishigami. Lim Dall Young finit de lever le voile sur les derniers secrets du traitre et de l’alter ego, Shinobu. Et les chocs seront sévères pour nos héros, et leur sacrifice sera à la mesure de ce dramatique affrontement. Oui, ils vont aller au bout de leurs forces pour empêcher de rayer le Japon de nos cartes. Et cette expérience les rendra plus fort, un des grands principes des mangas classiques : toute épreuve est utile, quelles que soient les conséquences. Et Lim Dall Young applique parfaitement cet axiome.

Graphiquement, les personnages commencent à un peu trop se ressembler les uns les autres, pouvant même troubler un lecteur pas assez attentif. C’est d’ailleurs dommage car la force du combat final est parfaitement retranscrite par Park Sung Woo, ce qui permet de faire passer sa longueur assez facilement.

Qui dit fin d’un cycle dit attente d’encore mieux pour la suite. La pression est de nouveau sur les épaules de Lim Dall Young pour nous concocter un scénario aussi passionnant.


Kurokami, Black God (T7 et 8)
- Scénario : Lim Dall Young
- Dessin  : Park Sung Woo
- Traducteur  : David Le Quéré
- Éditeur français : Ki-oon
- Format : 127 x 182, noir et blanc - sens de lecture original
- Pagination  : 210 pages
- Date de parution  : 26 février et 23 avril 2009
- Numéro ISBN : 2-35592-052-3 et 2-35592-064-6
- Prix : 7,50 €


A lire sur la Yozone : Kurokami, Black God (T1), (T5), (T6)


© Edition Ki-oon - Tous droits réservés



Frédéric Leray
1er mai 2009




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