Genre : action
Durée : 1h29
Avec Justin Chatwin (Sangoku), Emmy Rossum (Bulma), ,Jamie Chung (Chi Chi), Chow Yun-Fat 5Tortue Géniale / Roshi) James Marsters (Piccolo), Park Joon (Yamcha), Randall Duk Kim
(Sangohan), ....
Il y a près de 2000 ans, la race humaine faillit être éliminée de la surface de la Terre par deux démons venus de l’espace : Piccolo et Oozaru. Afin de prévenir le désastre, 7 sages réussirent à créer une formule magique permettant d’enfermer l’âme de Piccolo et créèrent 7 boules de cristal devant protéger la planète : les Dragonball.
Aujourd’hui, le jeune SanGoku aura bientôt 18 ans. Il vit chez son grand-père, Gohan, qui le prépare à un destin hors du commun. Mais avec le retour du terrible Piccolo et l’assassinat de son grand-père, Goku va être investi de missions extrêmement dangereuses : retrouver les 7 Dragonballs et sauver l’humanité.
« Dragon Ball, » la série culte qui donna une célébrité internationale à son créateur, Akira Toriyama. Pour ceux qui ne connaîtraient pas le manga, c’est en 1984 que l’on découvre dans les pages de Shonen Jump ce curieux petit bonhomme avec sa queue de singe et à sa force surhumaine. Ce SanGoku est une adaptation très personnel du héros de l’œuvre de Wou Tch’eng-En, « Le singe pèlerin ou le pèlerinage d’Occident ». 42 volumes se succèderont, et avec le temps, le jeune Goku va bien grandir et être à l’origine de 3 séries TV : « Dragon Ball » (153 épisodes), « Dragon Ball Z » (291 épisodes) et « Dragon Ball GT » (64 épisodes). Le film choisit de prendre l’histoire là où s’achèvera la première série animée tirée du manga, avant de devenir le pitoyable Dragonball Z.
Mais revenons au film. J’avoue être entré en salle avec un a priori extrêmement négatif : une bande annonce nulle, un étrange Tortue Géniale... Et malheureusement, le début du film ne fait que confirmer mes craintes : une scène d’introduction à pleurer, avec une certaine obsession sur le ralenti des gouttes de sueur et un combat d’entraînement Goku-Gohan du plus grand ridicule... Et je passerai sur un James Marsters méconnaissable dans sa tenue recyclé du Djinn de « Wishmaster » .
Alors la catastrophe attendue est donc arrivée ?
En fait, le film prend un tout autre tournant après le meurtre de Gohan et surtout l’arrivée d’une Bulma plus vraie que nature qui vient sauver le film. Car à partir de ce moment, on retrouve peu à peu l’atmosphère de « Dragon Ball ». Oui, je vais mettre un bon 17/20 à une Emy Rossum qui éblouit tout à coup l’écran, avec cette attitude à la fois mercantile et passionnée de Bulma. La crainte à venir était pour Chow Yun-Fat. Incarner Tortue Géniale était un vrai défi, et le résultat est mitigé. L’acteur en fait un peu trop dans le ridicule à certains moments et surtout, il n’aurait pas été absurde de le vieillir un peu, tout de même ! Mais il arrive à l’instant où le film prend sa vitesse de croisière... Jusqu’à l’affrontement final et l’arrivée d’Oozaru.
Okay, le singe géant est bien réussi mais le duel Piccolo-Goku est très frustrant et franchement médiocre, sans compter un Dieu Dragon petit bras quand on connaît la digne allure du véritable Shenron.
Au final, on ressort de « Dragonball Evolution » moins déçu que prévu mais cela ne reste pas une adaptation digne de l’œuvre de Toriyama, et surtout va-t-on enfin s’intéresser à l’histoire ayant un véritable intérêt, c’est-à-dire l’enfance de Goku... Mais c’est peut-être trop compliqué pour un cinéma américain...
FICHE TECHNIQUE
Titre original : Dragonball Evolution
Réalisateur : James Wong
Scénariste : Ben Ramsey
D’après l’œuvre de : Akira Toriyama
Producteur : Stephen Chow
Producteur délégué : Jose Ludlow
Coproducteur : Rodney Liber, Rich Thorne
Producteur associé :Robert McLachlan
Producteur exécutif : Akira Toriyama, Tim Van Rellim
1er assistant réalisateur : Paul F. Bernard
2ème assistant réalisateur : Renan Bendersky
Compositeur : Brian Tyler
Directeur artistique : Patricio M. Farrell et Marco Niro
Conseiller technique : Richard Holland et Bruce Crone
Chef décorateur : Bruton Jones
Costumier : Mayes C. Rubeo
Directeur de l’animation : Louis Leung
Maquilleur : Alec Gillis et Tom Woodruff, Jr. (II)
Superviseur des effets spéciaux : Joe Pancake
Superviseur des effets visuels : Ariel Velasco-Shaw
Production : 20th Century Fox, U.S.A.
Distribution : 20th Century Fox France
Presse :Laura Gouadain, Emilie Maison, Bénédicte Dubois
LIENS YOZONE
=> Un extrait du film : Le double de Chichi
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