Guts face à Serpico, qui l’aurait cru ! Mais le serviteur de Farnese est prêt à tout pour empêcher le chevalier de gâcher la fête. Et quel meilleur endroit pour gêner le guerrier à la gigantesque épée que la salle aux cent colonnes. Toutefois, rien ne peut arrêter Guts ! Surtout que contrairement à ce que croit Serpico, Farnèse est bel et bien en danger : les Kushans ont envoyé des tigres monstrueux dévorer les nobles assemblés par le seigneur Vandimion.
La fête en l’honneur des combattants réunis pour défendre la papauté tourne au carnage. Tous ces hauts dignitaires de la ville de Vritanis et des royaumes aux alentours ne sont que pâté pour chat. Les Kushans ont bien conscience de cette force, et quelques créatures démoniaques devaient suffire pour décimer ce beau monde. Mais l’arrivée de Guts va gâcher les réjouissances : les tigres Kushans ne font pas long feu face à l’épée du chevalier noir. Toutefois, pour protéger les siens, Farnèse doit utiliser la magie, jetant un froid chez ses parents. Pourtant, le seigneur Vandimion va jouer de ses talents d’orateur pour faire passer ce combat hors du commun pour un banal affrontement avec de gros minous... Trop tard ! Les troupes Kushans ont débarqué !
Ah, de la bonne vieille baston ! Un bon gros carnage ! Miura nous régale avec sa petite nouveauté : des tigres démoniaques. On commençait à se lasser un peu des crocodiles, même si les incontournables sauriens reviennent nous faire un petit coucou. Dame Farnèse s’ouvre enfin littéralement à la magie et prend encore une nouvelle épaisseur. La sale peste devient une superbe jeune femme qui admet son lien très étroit avec le monde de la magie et ne peut ignorer ses sentiments de plus en plus forts pour ce guerrier borgne, qui pourrait effrayer la première pucelle de passage mais qui fascine la femme qui s’ouvre à sa véritable personnalité. Son fiancé est aussi intéressant – mais pour combien de temps. Comment évolueront ses rapport avec Guts, si jamais il survit aux Kushans ?
Graphiquement, toutes les planches explosent devant nos yeux ébahis. Peut-être un petit côté rigide des personnages mais c’est bien pour se la jouer « je m’y connais en dessin ». Allez, lire un “Berserk” c’est regarder un prodigieux film d’animation en noir et blanc avec les sous-titres éclatés sur tout l’écran.
Vraiment, ne pas connaître l’expérience “Berserk” est inacceptable ! Et peu importe si vous ne commencez qu’au tome 30, cette série est culte et un fan de manga d’heroïc-fantasy-horreur ne peut passer à côté !
Berserk (T30)
Auteur : Kentaro Miura
Traducteur : Anne-Sophie Thévenon
Éditeur français : Glénat
Collection : Seinen
Format : 115 x 180, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 212 pages
Date de parution : 11 mars 2009
Numéro ISBN : 2-72346-475-8
Prix : 6,50 €
A lire sur la Yozone :
Berserk (T1 à 26),
Berserk (T27),
Berserk (T28)
Berserk (T29)
Berserk, Illustrations File
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