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Assassin royal (L’) (T2)
Gaudin & Sieurac
Soleil (Collection Cherche Futurs)

Fitz, le bâtard du défunt prince Chevalerie, se fait une bien soudaine alliée : la femme de son père, Patience. Si celle-ci voyait d’un mauvais œil ce fils prodigue, la ressemblance de Fitz avec Chevalerie a fini par amadouer la dame. Elle décide de s’occuper de son éducation pour en faire un véritable prince. Et pour être un digne fils de son père, elle lui demande d’apprendre l’Art, ce pouvoir mystérieux que ne possèdent que peu d’élus. Mais son instructeur, Galen, le hait !



Le fou du roi l’aura bien averti : il doit se méfier de tout le monde et en particulier de Galen. Si Patience voit en Fitz le fils qu’elle aurait tant aimé donner à Chevalerie, Galen ne voit en lui qu’un sale bâtard et il n’est pas question que cet enfant devienne un maître dans l’Art. Il va utiliser tous les moyens en sa possession pour le faire échouer, quitte à l’envoyer à Forge, ce village maudit hanté par des hommes transformés en zombies par les pirates rouges. Mais à un mal vient aussi un bien, Fitz va découvrir un nouvel allié très surprenant : son oncle, Vérité.

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Il est loin d’être simple de résumer un roman en un album, surtout un roman fleuve comme “L’Assassin Royal”. Nous avions déjà disserté sur ce thème et je vais persister ! Jean-Charles Gaudin s’en tire très bien dans cet exercice extrêmement périlleux. Ce deuxième tome de “L’Assassin Royal” tient toutes les promesses émises par le premier. Les personnages sont parfaitement rendus et le scénario reprend réellement l’essentiel du roman. Toujours aussi touffu, le récit n’en est pas moins très clair et compréhensible par tous les types de lecteurs, du fan de Robin Hobb à celui qui ne connait que la BD.

Mais la véritable surprise vient du dessin. Eh oui, Fabien Alquier semble avoir quelque part entendu nos doléances – l’espoir fait vivre le chroniqueur. En effet, les couleurs se sont nettement améliorées même si le côté informatisé est encore présent. Le plaisir de la lecture s’en trouve évidemment renforcé, surtout que les graphismes illustrent parfaitement chaque scène. Peu de grandes cases ou de dessins sur une page. Mais c’est le prix à payer pour illustrer une œuvre aussi dense.

La série semble donc bien lancée et les auteurs ont pris leurs marques. Il faut maintenant confirmer dans la durée.


(T2) L’Art
- Série : L’assassin royal
- Scénario  : Jean-Charles Gaudin
- Dessin : Laurent Sieurac
- Couleur  : Fabien Alquier
- Couverture  : Didier Graffet
- Éditeur : Soleil
- Collection  : Cherche Futurs
- Dépôt légal : 25 mars 2009
- Format : 234x323 mm
- Pagination : 48 pages couleur
- Numéro ISBN : 2-30200-478-8
- Prix public : 12,90 €


A lire sur la Yozone : L’Assassin Royal (T1)


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Frédéric Leray
6 avril 2009




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