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Dollhouse
Une série créée par Joss Whedon


Malgré un buzz infernal, « Dollhouse », la nouvelle série de Joss Whedon, le créateur (entre autres) de « Buffy » a bien du mal à attirer tous les millions de téléspectateurs prévus par la Fox.

Il faut dire que ça démarre mou du genou, poussif, voire limite médiocre mais… Mais pour les patients et les obstinés, le 6e épisode va changer votre vision des choses.

« Dollhouse » est une organisation secrète à Los Angeles, dirigée par une British antipathique Adelle DeWitt (Olivia Williams), où un informaticien surdoué et antipathique Topher Brink (Fran Kranz) est capable d’effacer la mémoire des gens et de leur insuffler dans le cerveau un nouveau conditionnement. Les riches et les puissants peuvent donc louer les services de ces “poupées” appelées “actives” (valable pour mâles et femelles in English) et en faire ce que bon leur semble (en général des objets sexuels mais pas que).

L’héroïne Echo (Eliza Dushku) est une “active” qui change de personnalité à chaque épisode, donc de look et d’attitudes, en plus de spécialités plus ou moins pointues comme intermédiaire dans les prises d’otage ou braqueuse de banque. On sait que Whedon a conçu la série en pensant à son égérie, elle est donc omniprésente. Là, c’est à chacun son idéal féminin, et sa conception d’une bonne actrice. C’est vrai qu’elle fait bien la bagarre et celle dont la tête est vide (entre deux programmes).

L’organisation la fait surveiller à distance lors de ses missions par un protecteur Boyd Langton (Harry J. Lennix). Cet ancien flic est plutôt sympa, lui, comme la doctoresse de « Dollhouse » Claire Saunders (Amy Acker) chargée des aspects psycho-physiologiques. On voit passer deux autres “actives”, un jeune homme et une jeune femme, et on entend causer d’un premier sujet Alpha qui a échappé à leur contrôle en défigurant la pourtant mignonne Dr. Saunders.

Il y a aussi un agent du FBI Paul Ballard (Tahmoh Penikett), à qui on a retiré l’enquête car le dossier est clos. Mais il a reçu une cassette vidéo sur laquelle apparaît Echo quand elle était étudiante et il s’obstine à rechercher « Dollhouse » et ses poupées. Il prend beaucoup de coups et même des balles mais c’est un dur qui ne lâche pas le morceau. Il a aussi une voisine à qui il n’est pas indifférent.

Alors ça tourne vraiment en rond pendant les cinq premiers épisodes, sauf qu’il y a des ratés et que Echo semble parfois oublier son conditionnement.

Et arrive l’épisode 6, qui commence par un micro-trottoir sur « Dollhouse » comme légende urbaine. « Man On the Street » fourmille de révélations, retournements de situations, surprises et même de quelques idées philosophiques sur les fantasmes, le Bien et le Mal.

Du coup, on se demande un peu à quoi servaient les 5 premiers épisodes mais on est accroché pour la suite de la saison. Bien joué, Joss !


Hervé Thiellement
26 mars 2009



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Trois « poupées », à gauche le FBI, à droite l’informaticien, la cheffe et le protecteur



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Echo reçoit son « traitement »



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