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Galettes sanglantes
I Drink your Blood / Last House on Dead End Street
7 janvier 2009

Boire ton sang dans la dernière maison de l’impasse de la mort : c’est le programme que nous propose Néo Publishing, l’éditeur « Grindhouse », pour débuter la nouvelle année, bon pied bon œil, devant l’écran plat full HD que vous aurez trouvé, ou pas, au pied du sapin de Noël. Deux films d’horreur extrêmes qui firent scandale lors de leur sortie respective en salles dans les années 70.



I Drink your Blood (édition simple)

« Phobia », rebaptisé « I Drink your Blood » pour être présenter en double programme avec « I Eat Your Skin », une autre série B cannibale, est le premier long-métrage américain à avoir été classé X pour violence extrême. Réalisé pour une poignée de dollars par David E. Durston dans une ville quasi abandonnée, le film met en scène une bande de jeunes hippies satanistes (inspirée de Charles Manson et sa « famille ») transformés en créatures sanguinaires par des tartes au sang de chien enragé que leur a confectionné le frère d’une jeune fille qu’ils ont récemment violés. Mutilé lors de son exploitation par les projectionnistes pour pouvoir le diffuser en salle, son édition en DVD est l’occasion de le découvrir enfin dans sa version intégrale. Eviscérations, démembrements, décapitations, « I Drink your Blood » promet aux adeptes du genre un festival de séquences gore dans une atmosphère de délire hallucinogène très 70’s.

Last House on Dead End Street (édition prestige)

Faux “snuff-movie” produit en 1973 et distribué en salles en 1977 sous divers titres d’exploitation allant de « The Cuckoo clocks from hell » à « Fun House », « Last House on Dead End Street » a immédiatement défrayer la chronique puis gagner ses galons de film culte en étant présenté en double programme avec « La colline a des yeux » dans les grind-houses de New York. Son propos, le tournage sous acide du film le plus violent du monde par un réalisateur de porno désabusé, et le mystère sur la véritable identité de son metteur en scène, vont attiser pendant près de 30 ans les rumeurs les plus farfelues : qu’il s’agit d’un film d’étudiant, d’un film européen doublé en anglais, voire même qu’il n’a jamais existé. Finalement, en l’an 2000, Roger Watkins, qui à l’inverse de son personnage est passé de l’horreur au porno, révèle sur un forum de discussion en être le géniteur.
Un monument du genre, véritable phénomène du cinéma d’exploitation, que Néo Publishing propose dans une Edition Prestige, comprenant la majorité des bonus de la mythique édition zone 1 (épuisée depuis longtemps), ainsi qu’un documentaire exclusif de Xavier Colon et un livret collector de 16 pages, compilé par Guillaume Richard (Trash Times) sur la genèse du film et le cinéma de Roger Watkins.

J’en connais qui en bavent d’avance.

INTERNET

Le site de Néo Publishing : http://www.neopublishing.com


Bruno Paul
13 décembre 2008



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