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Qwaser of Stigmata (The) (T1)
Hiroyuki Yoshino et Ken-Etsu Sato
Asuka

Oribe Mafuyu et Tomo Yudaiji sont deux étudiantes de l’académie privée St Mikhailov. Mais depuis la mort du père de Tomo, ancien directeur de l’académie, elles sont les boucs émissaires de la nouvelle peste, la fille du nouveau directeur. Les deux jeunes filles se recueillent souvent dans l’église orthodoxe, devant l’icône de la Vierge Tsaritsyne, seul lieu de tranquillité. Leur vie va, pourtant, se retrouver bouleversée par l’arrivée d’un jeune garçon aux cheveux argentés, Sasha. Bien malgré elles, elles se retrouvent entraînées dans des affrontements religieux qui les dépassent.



Car Sasha n’est pas un garçon ordinaire, c’est un Qwaser de l’acier, un être capable de modifier la structure moléculaire des métaux pour leur donner la forme qu’il souhaite.
Durant les mois précédents, un tueur terrorisait la ville, torturant de jeunes femmes. Et cet assassin n’a en réalité qu’un seul objectif : mettre la main sur la Vierge de Sarui-Su, sensée se trouver dans l’église fréquentée par nos héroïnes.
Entre les Qwasers défendant le secret de la Vierge et les hérétiques cherchant à en prendre possession, on peut dire que Mafuyu s’est mise dans une fichue galère. Surtout quand la vie de Tomo est en danger à cause de cet homme masqué maîtrisant la combustion de lames au magnésium. La jeune fille va devoir s’impliquer dans un conflit qu’elle ne comprend pas... pour le moment...

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Guerre de religions, obscurantisme, combattants alchimistes, “The Qwaser of Stigmata” est un manga surprenant et par conséquent très intéressant.
Surprenant par les libertés et les audaces de Hiroyuki Yoshino, le scénariste. L’auteur l’avoue de lui-même, il a été trop cadré par les studios d’animation japonais – « pas de corps dénudé, pas de religion, éviter la profusion de sang… ». Et lorsque sa maison d’édition lui donne carte blanche, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il s’est lâché. Il nous entraîne dans une guerre ayant pour base la religion orthodoxe – voila pour la deuxième interdiction-, et où le pouvoir accordé aux Qwasers est issu du lait de jeunes vierges- voila pour la première interdiction. Bien sûr, les combats seront sanglants et d’une grande violence : tous les tabous sont donc tombés. Décidément, messieurs les directeurs de studios d’animation, vous devriez frustrer beaucoup plus vos scénaristes pour qu’ils nous offrent, par la suite, des mangas de la qualité de “Qwaser of Stigmata”.

Hiroyuki Yoshino sait aussi parfaitement doser son premier volume, entre présentation de son sujet et actions. Rien à redire sur son découpage de chaque scène.

Et le tout est magistralement dessiné par Ken-Etsu Sato, que se soit par le graphisme des personnages, bon okay les héroïnes, mais aussi par les combats très punchy et d’une grande clarté, car oui je me répète mais un combat dévoré par du crayonnage noir est une horreur. Heureusement, les planches de Sato sont magistrales de ce côté, nous offrant de très beaux décors comme des personnages très détaillés.

The Qwaser of Stigmata” est, certes, un manga pour public averti à cause des scènes à la sexualité explicite ou à la violence qui l’est tout autant. Mais surtout, il s’agit d’un très bon manga que nous suivrons attentivement.


The Qwaser of Stigmata (T1)
- Scénario : Hiroyuki Yoshino
- Dessin : Ken-Etsu Sato
- Traducteur : Mireille Jacquard
- Éditeur français : Asuka
- Format : 127 x 182, noir et blanc - sens de lecture original
- Pagination : 224 pages
- Date de parution : 23 octobre 2008
- Numéro ISBN : 2-84965-499-6
- Prix : 7,95 €


© Edition Asuka - Tous droits réservés




Frédéric Leray
23 novembre 2008




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