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YOZONE
Le cyberespace de l'imaginaire




Utopiales 2008 - jeudi 30 octobre 2008
Le salon prend tournure. Bademoude aussi.


L’affiche de l’édition 2008 a été réalisée par Fred Blanchard et Yoann, deux dessinateurs nantais bien connus par les amateurs de petits Mickeys. Elle illustre la thématique principale de cette année:les réseaux.

Rendre compte d’un festival n’est pas facile. Le programme des Utopiales est riche, particulièrement riche. Les rendez-vous se bousculent tandis que les festivaliers ne savent où donner de la tête. Voir un film ou aller à une conférence ? Terminer l’exposition ou aller à une signature ?

Et pourtant nous nous sommes fait un malin plaisir en ce jeudi de prendre les chemins de traverse et de ne pas nous laisser prendre par ce que nous proposait le grand ordinateur. Non, maintenant les réseaux ne sont pas pour nous, nous nous sommes intéressés à des contrées à la fois bien plus proches et plus lointaines : celles du Petit Peuple et de ses avatars.

Laissant Bademoude au bar (il y est encore, au moment où nous écrivons ces lignes), nous avons soigneusement exploré les expositions, nous vous en reparlerons sous peu. (En fait c’est Bademoude qui devait s’en charger, mais il en est incapable pour le moment.)

Nous avons pu ainsi assister à une délicieuse rencontre entre Robin Hobb, Pierre Dubois, Ellen Kushner et Karen Miller autour du thème de la fantasy et du folklore. Le moment fut élégant et cultivé, à l’image des intervenants, oscillant entre humour et érudition, mettant en évidence les nombreuses passerelles entre l’imaginaire populaire et traditionnel et la production littéraire de fantasy. Notons que Pierre Dubois continua sur sa lancée en animant une soirée contes devant un public conquis.

Message personnel : Bademoude nous a pris nos tickets pour le bar. Il a dit que c’était pour que nous restions concentrés sur le festival. Il doit avoir raison.

Droit de réponse de Henri Bademoude :
« Merci à vous, les grands manitous de la Yozone de me laisser répondre.
Selon toute vraisemblance, le Barillier s’est fait avoir, comme beaucoup d’autres, par mon frère jumeau Hubert qui, sachant que je ne serai pas aux Utos cette année, en a honteusement profité pour s’adonner à son passe-temps favori : tromper son monde en buvant à l’œil.
Je n’en dirai pas plus, sauf que j’envie Etienne, Fil (fais gaffe, ta grande n’est pas loin) et les autres de pouvoir se la péter avec leur carte de presse et draguer les minettes du haut de leur statut enviable de journalisse.
Pfftttt ! H.B.
 »


Etienne Barillier
31 octobre 2008



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