Adel Pullman vit à l’orphelinat. Dans ce milieu austère, son seul endroit d’évasion est le grenier du bâtiment. Un jour, elle y découvre le carnet de son père défunt, le fameux professeur Pullman, et un médaillon. Deux objets étranges qui vont la mettre sur la piste d’un des plus grands mystères de tous les temps : la légende d’Atlantis…
Ce roman est d’un calibrage parfait. Un personnage principal abandonné par tous et qui se découvre des origines bien mystérieuses qui la mèneront sur le chemin de l’extraordinaire. Une ambiance XIXème siècle avec un soupçon de Steampunk dans les parages. Des méchants pas beaux qui en veulent à la Terre entière et possédant des pouvoirs indicibles. A cela, vous ajoutez des références à des ouvrages dont les deux auteurs sont fans, incontestablement.
C’est bien fait, j’en conviens. Mais ça traîne en longueur à plusieurs reprises et les rebondissements sont bien souvent attendus.
C’est bien écrit, j’en conviens. Mais parfois l’humour est un peu gros et les dialogues bof bof.
C’est de l’aventure comme en demande sûrement le public jeunesse actuel. Mais c’est le genre de roman qui me met le doute en ce moment car je n’accroche pas. C’est complètement personnel et cette chronique ne devrait pas être le lieu de mes interrogations intérieures. Pourtant, j’en profite, tiens.
A quoi cela tient-il ? Si c’est bien écrit, bien fait et que c’est de l’aventure, ça devrait fonctionner, même pour un vieux croûton comme moi, non ? Et bien là, non. Oh, ce n’est pas le seul ouvrage qui me pose problème. En plus, les deux écrivains sont françaises.
Alors, je vais rester objectif : c’est un roman qui vous fera passer un bon moment de lecture avec aventures, mystères et romances à la clé.
Voilà, c’est dit.
Titre : Atlantis T1 : L’héritière
Auteur : Christine et Madeleine Féret-Fleury
Éditeur : Hachette Jeunesse
Collection : Grand Format
Couverture : David Revoy
Nombre de pages : 310
Dépôt légal : août 2008
Format : 13,8 x 21,5 cm
ISBN : 978-2-01-201352-0
Prix : 13,90 euros