L’Armageddon a finalement ravagé la Terre, l’humanité s’est réveillée avec une nouvelle race venant la dominer : les vampires. Mais les êtres humains mangent du bœuf et du poulet, les vampires sucent le sang des humains, alors il est naturel qu’une race s’abreuvant du sang des vampires existe : ce sont les Krsnik !
Esther, jeune nonne idéaliste, était entrée dans la résistance contre Gyula, marquis de Hongrie et seigneur vampire. Mais un jour, arrive un drôle de prêtre envoyé par le Vatican. Ce nouveau visiteur excite un peu trop les vampires locaux qui s’attaquent à l’Eglise d’Esther où s’est réfugié Abel Nightroad, ce prêtre maladroit et peu orthodoxe. Et l’attaque d’un Methuselah, un véritable vampire, va mettre en danger la douce Esther et son ami Dietrich et obliger Abel à intervenir. Mais pas en tant que prêtre catholique... Non, il devra révéler son véritable visage de Krsnik, un vampire se nourrissant de vampires. La guerre est déclarée contre Gyula.
Toutefois, le seigneur vampire a soif de vengeance. Sa femme tant aimée a été brûlée par les hommes du Vatican et il n’aura de cesse tant que ces suppôts de Dieu continueront à marcher sur Terre. Et grâce à un surprenant allié, il va mettre la main sur une arme terrifiante : l’Etoile de la Désolation. Abel et Esther arriveront-ils à l’arrêter avant la destruction du Vatican ?
“Trinity Blood” nous offre une nouvelle déclinaison du mythe du vampire. Et cette fois, le non mort n’est plus en haut de la chaîne alimentaire. Il existe une autre race se nourrissant de vampires.
Avec des dessins rappelant “Helsing” et des personnages aux contours plutôt dans la catégorie shojo manga que seinen, nous entrons dans un monde gothique où la plus puissante des créatures est aussi un véritable pitre. Car “Trinity Blood”, malgré un fond très sombre, reste un manga bourré d’humour et de second degré. Les amateurs de gore seront tout autant comblés que ceux aimant les histoires un peu décalées. Avec un humour se rapprochant de celui de “Zombie Loan”, notre chasseur de vampires ne devient sérieux que sous son aspect d’ange aux ailes noires. Sous cette forme, le carnage peut commencer et là, on ne rigole plus !
Au final, “Trinity Blood” s’annonce plutôt intéressant et laisse présager bien d’autres carnages sur fond d’humour décapant...
Trinity Blood (T1)
Scénario : Sunao Yoshida
Dessin : Kiyo Kyujyo
Conception des personnages : Thores Shibamoto Thores
Traducteur : Pascal Simon
Éditeur français : Kana
Format : 115 x 175, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 192 pages
Date de parution : 17 octobre 2008
Numéro ISBN : 2-5050-0433-2
Prix public : 6,25 €
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