Genre : Comédie Horreur
Durée : 1h32

Avec Andy Serkis (David), Reece Shearsmith (Peter), Jennifer Ellison (Tracey), Simon Schatzberger (Steven), Steven O’Donnell (Andrew), Doug Bradley (le vieux monsieur), Johnny Harris (Smoking Joe), Logan Wong (Muk Li San), Jonathan Chan-Pensley (Chun Yo Fu), Dave Legeno (le fermier),...

David et Peter se sont mis en tête d’enlever la fille du propriétaire de la boite de striptease de leur quartier. Avec la rançon, les 2 frères espèrent se remettre à flot et couler enfin des jours meilleurs. Mais arrivés dans le cottage familial, où ils se sont réfugiés pour mener les négociations, rien ne se passe comme prévu. Malmenés par leur otage, les apprentis kidnappeurs accumulent les bourdes et sont rapidement repérés par les hommes de mains du paternel da la jeune femme. Obligés de trouver une solution de replis, ils abandonnent dans l’urgence leur planque et débarquent dans la ferme du cousin britannique de Leatherface….
Ca va charcler !

Le “survival” à l’anglaise nous a value quelques très bonnes surprises ces derniers temps. Et, il est vrai qu’avec son pitch, « Bienvenue au cottage » fleurait bon la comédie gorifique dans la droite ligne de « Dog Soldiers », « Shaun of the Dead » ou encore « Severance ». Mais comme chacun sait, la parodie est un art difficile, et peut être aussi avais-je placé la barre trop haut. Toujours est-il que l’on comprend bien vite que le film de Paul Andrew Williams ne boxe pas dans la même catégorie.

Là où, par exemple, le « Severance » de Christopher Smith fusionnait crescendo comédie et horreur en surprenant le spectateur, « non, ils ne vont pas oser », et osait tout de même en provoquant une hilarité générale nerveuse, jubilatoire et salvatrice, Paul Andrew Williams, malgré un script malin, ne parvient jamais à faire monter la sauce.

D’une part, ses effets comiques et le jeu de ses acteurs sont beaucoup trop appuyés (la séquence avec les villageois en est la meilleure illustration) et d’autre part, son film est scindé en deux parties trop distinctes pour fonctionner.

Certes, me direz-vous, c’est le dérapage du thriller policier à l’horreur fantastique qui faisait toute la force du génialissime « Une nuit enfer ». C’est vrai ! Mais il est aussi vrai que Robert Rodriguez n’avait pas ambiancé la première partie de son film sur le ton de la comédie lourdingue à la Mister Bean. Du coup, quand « Bienvenue au cottage » passe du registre de l’enlèvement foireux à la parodie de « Massacre à la tronçonneuse », l’amateur de films d’horreur uppercut, mais qui ont du sens, est décontenancé. Comment, en effet, s’intéresser au destin de ces personnages potaches, ou simplement frémir (je ne vous parle même pas d’avoir peur) devant cette soudaine succession de séquences de tueries, démembrements et mutilations en tout genre, mais exempte de tenants et d’aboutissants.

FICHE TECHNIQUE

Réalisation ; Paul Andrew Williams
Scénario : Paul Andrew Williams

Producteurs : Ken Marshall, Martin Pope
Coproducteur : Julia Valentine
Producteurs exécutifs : Steve Christian, Hugo Heppell

Musique originale : Laura Rossi
Image : Christopher Ross
Montage : Tom Hemmings
Distribution des rôles : Tania Polentarutti
Création des costumes : Marianne Agertoft
Supervision des effets spéciaux et des maquillages : Paul Hyett

Production : Pathé, Steel Mill Pictures, UK Film Council
Distribution : La fabrique de ilms

Relation presse : Bossa Nova

INTERNET

Le site du distributeur : http://www.lafabriquedefilms.fr