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Le cyberespace de l'imaginaire




Terminator – The Sarah Connor Chronicles
La série spin-off de la saga Terminator


Comme son nom l’indique, « Terminator - The Sarah Connor Chronicles » est un nouveau chapitre, télévisé cette fois, de la saga « Terminator » initiée en 1984 par James Cameron. Oubliez pour l’instant le 3e opus réalisé par Jonathan Mostow. Nous n’en sommes pas encore au « soulèvement des machines ».

La série, écrite par James Cameron, Josh Friedman et Gale Anne Hurd, s’inscrit après les deux premiers long-métrages et plus exactement 4 ans après les événements relatés dans « Terminator 2 – le jugement dernier ». Bien évidemment, si comme Hervé Thiellement vous êtes parvenus à faire l’impasse sur cette saga cinématographique incontournable, la lecture de notre dossier « Terminator : le croquemitaine de l’ère cyber-punk » s’impose avant de plonger dans les chroniques de Sarah Connor.

Donc, comme je le disais précédemment, la série prend place 4 années après la destruction du T1000, l’androïde en métal liquide incarné par Robert Patrick. Sa destruction et le sacrifice du Dr Miles Dyson (Joe Morton) et du T800 modèle 101 (Arnold Schwarzenegger) n’ont malheureusement pu que retarder la mise en place de Skynet, le réseau qui va permettre aux machines de prendre le contrôle de la planète. En 1999, la mère et l’enfant se retrouve de nouveau pistés par l’un des cyborgs tueurs du futur. Comme dans le second film, le John de 2029 à lui aussi envoyé une machine dans le passé pour assurer sa protection et celle de sa mère. Cette fois, il s’agit d’un androïde femelle (Summer Glau, l’actrice danseuse qui interprétait River dans « Serenity », le film, et la série « Firefly »). Grâce à son aide, les Connor parviennent à échapper à leur poursuivant. Mais la situation est difficilement tenable et la frêle androïde (mais il faut se méfier des apparences) leur explique le plan monté par John dans le futur. Ce dernier a laissé à leur intention un machine à voyager dans le temps dans un coffre de banque et les trois acolytes font un saut jusqu’en 2007 pour semer les machines de Cyberdyne System et prévenir l’avènement de Skynet.

Certes, les effets spéciaux de la série ne sont pas au niveau de ceux du second film. Ici, pas d’androïde en métal liquide. Le combat perdu par les machines dans « Terminator 2 – Le jugement dernier » semble avoir singulièrement retardé leur évolution.

Le casting offre la part belle à Lena Healey, la jolie brune qui reprend le rôle de Linda Hamilton, ainsi qu’à Summer Glau, dont le script profite intelligemment de ses qualités d’ex-ballerine (cf : la scène de combat dans « Serinity, l’ultime rebellion », le film, une des scènes de baston les mieux chorégraphiés de ces dernières années) pour offrir une dimension intrigante à son personnage de robot en quête d’humanité.

La première saison, composée de 9 épisodes, ne manque ni de rythme ni de surprises et devrait capter l’intérêt des fans des films. Pour les autres, à en croire le papier de Hervé Thiellement ci-après, la série « Terminator – The Sarah Chronicles » apparaît comme un rien confuse.
Dommage, car sans être un chef d’œuvre on est quand même, avec ce spin-off, un ton très au-dessus du remake de « Bionic Woman » ou « Painkiller Jane » (vous savez, la série avec Kristanna Loken, la T-X de « Terminator 3 – Le soulèvement des machines ».

À titre personnel, grand fan de la saga « Terminator » et d’héroïnes cinématographiques ou cathodiques, j’attends déjà la suite !

Bruno Paul


Une série pour les fans de Terminator, les films. Selon les auteurs, la série se passe après le tome 2, sorti en 1991 au cinéma. Oubliez donc le 3e film, il est maintenant dans un autre temps parallèle.

Un léger souci au démarrage de la série : si vous n’avez pas vu les films, accrochez-vous aux branches, rien n’est expliqué. On rentre immédiatement dans la baston. Lisez le dossier Yozone « Terminator : le croquemitaine de l’ère cyber-punk » si vous voulez comprendre.

Sarah Connor, une charmante brune, est en fait une guerrière accomplie, et ce n’est pas parce qu’on ne voit pas ses muscles qu’elle n’en a pas. On est en 1999 et, juste avant de se marier avec un brave médoc de campagne, elle doit s’enfuir avec son ado de fils. Car elle est poursuivie par des cyborgs venus du futur pour tuer son fils John qui sera le chef de la rébellion contre les machines en 2029. D’ailleurs, mère et fils vont essayer de détruire Skynet, la compagnie couverture des IA qui se révoltent (ou se révolteront ou se sont révoltées) contre l’humanité en détruisant la Terre sous une pluie de feu.

Nous avons donc deux groupes. D’un côté les gentils, à savoir Sarah et John Connor, aidés par Cameron, une cyborg envoyée par le John du futur, un endosquelette de métal enrobé d’un corps d’adolescente, machine à tuer intelligente mais « sans âme » (!). Et de l’autre les méchantes machines, les Terminators de dernière génération, en particulier Cromartie, quasiment indestructibles. Les deux groupes veulent modifier le futur ce qui, comme chacun sait, peut alors avoir des conséquences sur leur présent puisque les cyborgs viennent du futur. Et s’ils n’existent plus dans le futur, comment sont-ils là ?

Vous pouvez aussi oublier le crédible et le plausible, éviter la prise de tête et d’aspirine, et vous laissez entraîner dans cette histoire. Cette première saison ne comporte que 9 épisodes (grève des scénaristes oblige). Après avoir beaucoup couru et flingué (inutilement puisqu’un cyborg ne craint pas les balles), Sarah et John se retrouvent dans la salle des coffres d’une banque, entraînés par Cameron car c’est là que le John du futur a laissé une machine à voyager dans le temps et un super fusil atomique capable de flinguer un cyborg. Et les voilà tous les trois à poil sur une route en 2007. Malheureusement la tête de Cromartie a fait le voyage avec eux mais, le temps qu’il se régénère (en tuant tout le monde au passage), les héros ont un peu d’avance.

Ils recherchent donc les petits génies de l’informatique qui créeront Skynet plus tard pour les en empêcher. Ils retrouvent Andy Goode qui a conçu Le Turk, une IA joueuse d’échecs. Andy est tué mais on le retrouve dans le futur où il regrette sa création (! Bon d’accord).

Même avec de la bonne volonté il est difficile d’adhérer à cette histoire incohérente. Reste une actrice qui ne manque pas de charme et qui permet de regarder jusqu’au bout cette première saison. Il y a aussi l’agent du FBI James Ellison, un grand black sympathique qui intuite ce qui se passe. Sa quête des preuves de l’existence des cyborgs permet de voir autre chose que nos 3 gentils. D’ailleurs, au fur et à mesure des épisodes, de nouveaux personnages interviennent, dont un groupe de résistants anti-machines venus du futur (voir plus haut pour les conséquences), dirigé par l’oncle de John, Derek Reese. Ce type ambigu est un tueur sans scrupules, d’où la passionnante question : les hommes sont-ils meilleurs que les machines ?
Oui ! Car ils ont une âme et croient en Dieu (n’oubliez pas que vous regardez une série télé états-unienne !).

Bref, une série pour amateurs de bastons et de balles qui ricochent sur des têtes métalliques, avec une trame scénaristique qui, de mon point de vue, ne tient pas bien la route du paradoxe temporel et qui - plus grave - est totalement dépourvue d’humour. Sauf à la fin de cette saison (mais ont-ils fait exprès ?) où Cromartie balance un à un dans la piscine de son motel la vingtaine d’agents du FBI venus l’intercepter : plouf avec un petit nuage rose, plouf avec un petit nuage rose, etc.

Hervé Thiellement


Série créée par Josh Friedman

Écrite par James Cameron, Josh Friedman et Gale Anne Hurd

Avec Lena Headey : Sarah Connor ; Thomas Dekker : John Connor ; Summer Glau : Cameron Phillips, gentille cyborg ; Richard T. Jones : James Ellison, agent du FBI ; Brian Austin Green : Derek Reese, oncle de John

Episodes, saison 1 (2008)

1-01 Pilot
1-02 Gnothi Seauton
1-03 The Turk
1-04 Heavy metal
1-05 Queen’s Gambit
1-06 Dungeons and Dragons
1-07 The Demon Hand
1-08 Vick’s Chip
1-09 What He Beheld


LIENS YOZONE

Terminator : le croquemitaine de l’ère cyber-punk


Bruno Paul
Hervé Thiellement
11 mai 2008



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John Connor



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Cameron



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Cromartie



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Le fossé des générations



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Le nouveau Cromartie, régénéré



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Que seraient les séries sans les lampes torches ?



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Sarah Connor



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James Ellison, agent du FBI



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Les gentils héros



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Cyborg et si mignonne



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