Décidément, l’hiver apporte, comme d’habitude, son cortège de morts. Celle-là était malgré tout prévisible : Julien Gracq est parti le samedi 22 décembre à l’âge respectable de 97 ans.

Une des plumes les plus ciselées de la littérature française, ce type étrange est resté fidèle jusqu’au bout à l’éditeur (incroyable, il est vrai, d’honnêteté intellectuelle et de goût) que fut José Corti (mort avant lui, il y a déjà quelques années).

Relisez ce pur génie à la plume magnifique qui écrivit, entre autres, Au Chateau d’Argol, Le Rivage des Syrtes (prix Goncourt 1951 refusé par l’auteur), La Littérature à l’estomac (1949, qui explique pourquoi), et fut publié de son vivant dans La Pléiade.

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Ça c’est de la littérature, scrogneugneu !