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La dérivée ne vaut pas l’originale
Torchwood, saison 1 (2006-2007)
Délices & Daubes n° 68 spécial série télé


Après le plaisir certain éprouvé en regardant les dernières aventures du Docteur Who (D&D 67), j’ai regardé la série dérivée (spin-off in English) dont le titre Torchwood est l’anagramme. Torchwood est une organisation extérieure au gouvernement dirigée par le Captain Jack Harkness (John Barrowman) qui apparaissait dans la première saison du nouveau Docteur (en 2005, avec Bernie Ecclecstone). Ce pirate dragueur du 51e siècle, ressuscité et rendu immortel par Rose, qui était fantasque et rigolo, est devenu ultra-sérieux. L’histoire se passe à Cardiff, capitale du Pays de Galles, située sur une faille spatio-temporelle, et le boulot de cet Institut est de prévenir les invasions d’extra-terrestres et de récupérer leur technologie pour permettre à la Terre de se défendre.

Malgré cette base science-fictive, les épisodes ressemblent à des enquêtes policières mâtinées de fantastique, dans une ambiance sombre avec du gore et un peu de cul. Bizarrement, le personnage principal n’est pas le beau Jack mais une fliquette recrutée dès le deuxième épisode, Gwen la brunette (Eve Myles).

Outre la nouvelle recrue, Torchwood comprend trois autres membres, Owen (Burn Gorman), plutôt médecin, Tosh (Naoko Mori), une japonaise matheuse et Ianto (Gareth David-Lloyd), une sorte d’homme à tout faire.

L’esprit de la série est très différent de Doctor Who : très peu d’humour, beaucoup de « psychologie » et d’histoires d’amour, du drameux et bien peu de fantaisie.

Malgré un jeu d’acteur excessif (ils savent très bien se tordre le visage dans d’affreuses ou émouvantes grimaces), on retrouve cette ambiance british très différente des séries américaines. Quand même, comme cela semble maintenant une loi, tous les changements de scène sont systématiquement entrelardés de vues aériennes de Cardiff. C’est lassant.

Les trois derniers épisodes relèvent un peu l’intérêt avec des révélations sur les préférences sexuelles du captain (plus homo que bi) et l’ouverture de la faille d’où s’échappe un très puissant et ancien démon.

Plutôt décevant pour les amateurs de la folie douce et de l’humour subtil de Doctor Who, cette série a quand même ses fans et une nouvelle saison est programmée. Pas sûr que je la regarde.


Henri Bademoude
31 août 2007


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Captain Jack



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Gwen



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Toshiko



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Owen



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Ianto



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