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Chacun ses goûts
Mother London de Michael Moorcock - La Sève et le Givre de Léa Silhol
Délices & Daubes n° 65


Est-il justifié d’écrire pour écrire, même des billets dits « d’humeur » ? La réponse est dans la question. Oui et non. Alors oui j’ai lu des trucs cette semaine aussi, ou plutôt j’ai essayé. De la fantasy alambiquée (oui je sais je n’aurais pas du mais je m’efforce de garder mon esprit ouvert), et un chef d’œuvre (selon les critiques autorisés, compétents et pointus, pas comme moi). Mais j’ai coincé pour les deux autour de la page 50 ou 70. Plus le courage. Quand un auteur ne parvient pas à vous accrocher, et que vous n’êtes pas un « vrai » critique, rien ne vous empêche de laisser tomber par terre sans le finir un bouquin qui vous emmerde.

Là, dans le cas présent - je vais me faire quelques dizaines d’ennemis, pas plus, le nombre moyen de lecteurs sur un an tournant autour de 200, y compris les robots - il s’agit de deux auteurs connus, l’un localement, l’autre mondialement.

Le premier chronologiquement à m’avoir gonflé c’est Mother London de pourtant Grand Maître Michael Moorcock, Folio SF, 680 pages, adulé encensé des aficionados. Le papa d’Elric (confer D&D 15) change carrément de registre. Bonjour l’ambiance si vous n’êtes pas londonien, connaisseur de ses nombreuses banlieues et des bus qui y mènent. Il aurait peut-être pu essayer d’intriguer le lecteur au cours des premiers chapitres, non ? Après mon deuxième raté explicité ci-après, j’ai ré essayé courageusement une vingtaine de pages. Rien à faire. Tant pis pour moi. Dont acte. Rideau.

L’autre La Sève et le Givre, Point Fantasy, 333 pages, est le roman d’une auteure à forte personnalité Léa Silhol, dont une longue interview vous est proposée sur la Yozone. Alors là, vraiment, ce n’est pas mon truc. Ni le fond ni la forme. Tant mieux pour ceux qui aiment. Dont acte. Rideau.

Que les attachés de presse ne s’inquiètent pas. Tous ces livres non finis n’ont pas été reçus gratos, mais ont été achetés avec mes deniers et seront revendus pour rien en occas’.

Ainsi va la vie du lecteur, non pas exigeant mais paresseux, pour qui lecture rime avec plaisir, pas avec effort et prise de tête.

Je vais illico presto replonger dans ma bibal et dans les classiques et vous en reparlerai la semaine prochaine, à moins que je ne prenne des ouacances de D&D.


Henri Bademoude
6 août 2007


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