Genre : slasher fantastique
Durée : 1h37
Avec Devon Sawa (Alex Browning), Ali Larter (Clear Rivers), Kerr Smith (Carter Horton), Kristen Cloke (Valerie Lewton), Daniel Roebuck (Agent Weine), Roger Guenveur Smith (Agent Schreck), Chad Donella (Tod Waggner), Seann William Scott (Billy Hitchcock), Tony Todd (Bludworth), Amanda Detmer (Terry Chaney)
La « Mort » a jeté son dévolu sur les passagers du vol 180 à destination de Paris-Charles-de-Gaule. Juste avant le décollage, Alex (Devon « La main qui tue » Sawa), un des membres du groupe d’étudiants américains en partance pour la France, a une vision prémonitoire, au cours de laquelle il assiste, impuissant, à l’explosion de leur avion dans le ciel new-yorkais. Lorsqu’il essaie de prévenir , complètement paniqué (on le serait à moins), les passagers, il se fait éjecter de l’appareil, entraînant avec lui un des ses professeurs et cinq de ses camarades. La déception du départ raté fait rapidement place à la consternation, lorsque l’avion se désintègre sous leurs yeux. Après la stupeur, le plaisir d’avoir échappé à ce destin funeste, et le sentiment de culpabilité qui en découle, ils vont très vite comprendre que la grande faucheuse n’apprécie guère que l’on contrecarre ses plans, et qu’elle entend bien terminer son travail. En effet, le nombre des rescapés ne tarde pas à diminuer mystérieusement.
On retrouve l’association Glen Morgan / James Wong à la conduite des opérations, mais, cette fois, dans un format inhabituel puisqu’il s’agit ici de cinéma. En effet, outre la participation à l’œuvre Chris Carterienne, « X-Files », « Millennium », on doit également au duo l’excellente « Space Above Beyond », série malheureusement avortée.
Si le thème de cette histoire n’est pas révolutionnaire - la Mort à la poursuite de ses victimes désignées -, la mise en place de l’intrigue, matérialisée avec brio par la scène de la vision, n’est pas, dans un premier temps, sans rappeler l’esprit de la « Quatrième Dimension / The Twilight zone ».
Mais, là s’arrête la comparaison car le parti pris de la réalisation est celui d’une narration dans l’air du temps, nettement inspiré des succès US à destination des teenagers.
En effet, James Wong focalise essentiellement son récit sur les actions et réactions des victimes en sursis, à savoir les cinq étudiants et leur très charmante professeur (Kristen Cloke, une habituée du duo, transfuge de « Space above beyond »), dans un esprit, climat et humour très proche du « slasher » façon « Scream ».
Bon, s’il est vrai qu’avec une telle trame - rendez-vous compte, mettre en scène le plus implacable des tueurs en série, la « Mort », en personne ! - on pouvait espérer un traitement nettement plus terrifiant.
Il n’en reste pas moins un thriller-surnaturel rythmé, sans fautes de goût, de facture classique, supporté par une interprétation plus qu’honnête à laquelle quelques gags, parfois « gore », viendront, sans nul doute, vous arracher de francs sourires. Pour l’effroi, mieux vaut aller voir ailleurs.
Habitués aux séries, Glen Mrogan et James Wong, semblent avoir accouché d’un produit facilement déclinable et qui nous vaudra certainement quelques futures séquelles.
pour Imagivore : Les Imaginautes
Critique parue dans ASFC 2000
FICHE TECHNIQUE
Titre original : Final Destination
Réalisation : James Wong
Scénario : Jeffrey Reddick, Glen Morgan, James Wong
Producteurs : Glen Morgan, Craig Perry, Warren Zide
Producteurs exécutifs : Richard Brener, Brian Witten
Coproducteur : Art Schaeffer
Producteur associé : Chris Bender
Musique : Shirley Walker
Photo : Robert McLachlan
Montage : James Coblentz
Décors : Mary-Lou Storey
Costumes : Jori Woodman
Maquillages : Lisa Love
Son : Dave McMoyler
Production : Hard Eight Pictures, New Line Cinema, Zide-Perry Productions
Distribution : Metropolitan Filmexport
Effets spéciaux : Cinema Production Services Inc. (miniatures), Flesh and Fantasy Inc. (special makeup effects), OCS/Freeze Frame/Pixel Magic
INTERNET
http://www.deathiscoming.com/
