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Dark City
Film américain d’Alex Proyas (1998)
20 mai 1998

****



Genre : mystère science-fictif
Durée  : 1h40

Avec Rufus Sewell (John Murdoch), Kiefer Sutherland (Dr. Daniel Paul Schreber), Jennifer Connelly (Emma Murdoch/Anna), Richard O’Brien (Mr. Hand), Ian Richardson (Mr. Book), William Hurt (Inspecteur Frank Bumstead), Colin Friels (Eddie Walenski), Mitchell Butel (Husselbeck), Frank Gallacher (Stromboli), Bruce Spence (Mr. Wall), Melissa George (May), John Bluthal (Karl Harris), Nicholas Bell (Mr. Rain), Satya Gumbert (Mr. Sleep)

Un homme se réveille dans un lieu inconnu. Il ne se rappelle de rien, ni son nom, ni ce qu’il fait là. Il finit par comprendre qu’il se trouve dans une chambre d’hôtel enregistrée au nom de John Murdoch. Mais, en plus de ces circonstances très étranges, il s’aperçoit qu’il est le principal suspect d’une enquête policière sur une série de meurtres de prostituées, sauvagement assassinées.

Troublé, ne pouvant croire qu’il est responsable d’actes d’une telle atrocité, il va jusqu’à provoquer une rencontre en tête à tête avec une fille de joie pour s’assurer de son état mental.

Passant ce test brillamment, il choisit de mener sa propre enquête plutôt que de se rendre à la police.
Au cours de ses errances, il va découvrir le secret de cet endroit où personne ne se rappelle la clarté du soleil. La ville est en fait toujours plongée dans l’obscurité et cette « Dark City » est contrôlée par d’étranges personnages, les « étrangers ».
Ces derniers, à intervalle régulier, endorment mystérieusement toute la population. Durant ce sommeil forcé, ils transforment la ville et changent, à loisir, la vie des citoyens, sans que quiconque ne s’aperçoivent de rien.
John Murdoch est en fait le grain de sable, un homme qui parvient à échapper à leur funeste volonté, un individu qui n’obéit plus aux lois de l’endormissement et de la transformation. Quant il comprend leurs desseins, Murdoch tente, dans un premier temps, de sortir de cette ville obscure mais comprend que cela est vain. Désespérément seul, Murdoch va devoir combattre ces fameux étrangers s’il veut comprendre le mystère de cette situation et sauver ces concitoyens.

Après « The Crow », Alex Proyas nous entraîne une nouvelle fois dans les méandres de son imagination, au cœur d’un tourment sombre et visuel qui influencera le cinéma de cette fin de siècle (Matrix).

Lui-même, influencé par Ridley Scott et Terry Gilliam, intègre à son récit des éléments qui mêlent des ambiances de films noirs des années 40, « Blade Runner », à d’autres, plus sombres, semblant sortir de la littérature kakaïenne. Il y ajoute une touche résolument « steam-punk », relevée des plus modernes effets spéciaux (les scènes de « morphing » de la cité en sont une preuve indéniable). De plus, le scénario, signé par le metteur en scène, Lem Dobbs et David Goyer, est original et surprenant.

Une réussite. A voir absolument.

FICHE TECHNIQUE

Titre original  : Dark City

Réalisation : Alex Proyas
Scénario : Alex Proyas, Lem Dobbs, David S. Goyer
Producteurs : Alex Proyas, Andrew Mason
Producteurs exécutifs : Michael De Luca , Brian Witten
Musique originale : Trevor Jones
Photographie : Dariusz Wolski
Montage : Dov Hoenig
Casting : Valerie McCaffrey, Vanessa Pereira, Shauna Wolifson
Décors : George Liddle Patrick Tatopoulos
Direction artistique : Richard Hobbs, Michelle McGahey
Costumes : Liz Keogh
Effets visuels : Mara Bryan

Production : Mystery Clock New Line Cinema
Distribution : Metropolitan Film Export :


Bruno Paul
19 septembre 1998



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