Il faut dire que, férue d’histoires arthuriennes, je dévore tout ce qui me tombe sous la main, réécritures, folklore, BD et séries TV (oui, bien sûr, je fais allusion à Kaamelott) sur le sujet. Et que je suis devenue difficile. N’ayant pas trouvé les tomes 6 (L’Ermite et le nid) et 7 (Le Chaudron de Bran-le-Béni), c’est sans enthousiasme que j’ai entamé la lecture de L’Aube des Armes . Et alors, là...

La guerre se prépare entre le monde des anciennes divinités, mené par Ahès et Merlin, et celui des hommes, aux rangs duquel combattent Maëlle, Ana et Constantin que l’église du nouveau dieu suit à contrecœur. Blaise, quant à lui, tente d’éveiller les souvenirs et l’esprit de son ancien élève, de lui faire comprendre qu’Ahès le manipule.

Finalement, une fois affranchi de l’histoire de Merlin telle que nous l’ont rapportée poètes et romanciers du Moyen-Âge à nos jours, on peut trouver un intérêt au scénario de Jean-Luc Istin. Les dessins d’Éric Lambert sont forts, sans pour autant envahir le livre au point de rendre la bande dessinée illisible, et les couleurs de Stambecco sont belles et variées, changeant selon le type de scène - bataille, souvenirs, ... - ou le cadre de l’histoire - moments, protagonistes... Le tout donne une BD attrayante, dont on a envie de lire la suite (et de (re)lire les tomes précédents).
Pas un chef d’œuvre, donc, mais un agréable moment de lecture.

L’Aube des Armes (T8)
 Série : Merlin
 Scénario : Jean-Luc Istin
 Dessin : Éric Lambert
 Couleurs : Stambecco
 Éditeur : Soleil
 Collection : Soleil Celtic
 Pages : 48 pages couleur
 Dépôt légal : septembre 2006
 ISBN : 2 84946 541 0
 Prix public : 12, 90 €

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Droits photos et illustrations : Jean-Luc Istin, Eric Lambert et les éditions Soleil (2006)