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YOZONE
Le cyberespace de l'imaginaire




Musique & imaginaire : une courte histoire

« La musique parfois me prend comme une mer !
Vers ma pâle étoile,
Sous un plafond de brume ou dans un pur éther,
Je mets la voile »

Charles Baudelaire - la musique

« Les Fleurs du Mal »



C’est sans pattes d’ef’, mais guindé dans sa redingote de dandy que le ténébreux poète du XIXe siècle, bien avant ses arrières-arrières-petits enfants du flower power, « planait » de son propre aveu sur de la musique. Il inaugurait ainsi, sans le savoir, une nouvelle sensibilité.

Car Wagner, avant d’être un compositeur de musique (qualifiée aujourd’hui de classique), est à son époque un vrai rebelle, déchaîné, repoussant les limites de l’univers connu, puisant aux sources de mythes païens afin de transporter l’auditeur au-delà des ciels bas et gris, dans les univers démesurés de mythologies antédiluviennes

De quoi ravir les (post-)romantiques qui exècrent cette modernité naissante et puritaine qui les accable.

Outre la liturgie, la chanson et la danse, la musique remplit, pour ces rêveurs en mal d’ailleurs, un nouveau rôle, plus intime, dont le face-à-face solitaire leur procure les paradis artificiels tant recherchés en suscitant dans leur esprit des images d’outre-monde...

Comme plus tard en littérature un « Salambô », comme en peinture l’exaltation orientaliste d’un « Sardanapale », l’art se projette au loin, dans un ailleurs et/ou un passé hors de portée des mornes réalités contemporaines.

Un courant de la musique, à l’image des autres formes artistiques, est dès lors tendu vers la peinture de ces images d’un autre monde. Toutes les conditions sont réunies pour parler de « musique de l’imaginaire » : démesure, repoussement des limites, évocation d’univers lointains ou mythiques...

Opéra ou concert, cette musique de l’imaginaire naissante, en l’absence de moyens d’enregistrements, reste liée à l’orchestre ou à la scène, qui imposent leur présence.

Avec le vingtième siècle, écouter de la musique peut devenir un acte totalement solitaire.
Entre la chanson et la danse une nouvelle voie se fait jour. L’opéra et ses images sont désormais du ressort de l’auditeur qui les provoque à son gré, selon son humeur, grâce au gramophone.

Erik Satie, avec ses « Gymnopédies », crée une musique de l’intimité et de la rêverie, bien différente de son prédécesseur germanique. Lorsque celui-ci poussait a l’exaltation, Erik Satie conduit plutôt vers l’introspection. Là où une armée d’instrumentistes saturait l’espace sonore, le Français distille seulement quelques notes de piano dans le silence.

Les rêveries sont plus proches de celles d’un « promeneur solitaire » que de mondes lointains.
Erik Satie n’a en pas moins ouvert le chemin à une musique faite de davantage de vides que de pleins, un véritable paysage sonore... D’autres s’empareront du concept presque un siècle plus tard.

En ce début du XXe siècle, un autre compositeur reprend les références à l’imaginaire, planétaires cette fois : Holtz. Chaque morceau illustre une planète du système solaire. Reprise en version « électronique » par Isao Tomita dans les années 70, cette musique symphonique sera à la base de l’inspiration des musiques de films de « science-fiction » quelques décennies plus tard. Il suffit d’écouter « Mars, the bringer of war » et son rythme martial sur fond galactique : John Williams avec « Star Wars » puis tous les univers du space opera déclineront plus ou moins le même univers sonore jusqu’à aujourd’hui.

Musique et image : les relations dangereuses

Avec l’apparition du cinéma, la musique ne suscite plus les images, elle doit les compléter, d’autant plus que le cinéma est muet. Dès le début, musique et image sont liées. Mais la seconde est soumise à la première.

Cette relation n’est pas dénuée d’ambiguïté. Car souvent la musique surpasse son rôle de soutien et devient elle-même un puissant générateur d’images, dépassant celles qu’elle devait servir. Les films passent alors au second plan, et les musiques les éclipsent pour stimuler l’imaginaire.

Au rang des ces BO immortelles, celles de Bernard Hermann, dont la carrière se confond avec une bonne partie de l’histoire du cinéma de l’imaginaire.

Une des ses plus anciennes compositions, réalisée pour le film « Le jour ou la terre s’arrêtera de tourner », crée au tout début des années 50 un univers sonore à la mesure du défi. Afin de servir son propos extraterrestre, il introduira un instrument artificiel, électronique : le Theremin, du nom de son inventeur russe des années 30.

Aujourd’hui encore, ces gémissements surnaturels sur fond de cordes imposantes font partie de l’imaginaire collectif, et renvoient immédiatement aux visiteurs d’autres planètes (aux intentions souvent équivoques...)

Durant la décennie 50, la « Planète interdite » reproduit l’expérience de manière encore plus radicale, avec une BO d’outre-cosmos entièrement artificielle (tout comme les décors insolites et grandioses de la susdite planète). L’ambiance créée par Louis et Bebe Baron, celle d’une musique d’une race extraterrestre dépassant l’entendement, n’est pas prête d’être oubliée !

Dans la foulée, plusieurs illustrateurs sonores réaliseront leurs musiques de « science-fiction » : Nino Nardini (Musique pour le futur), Angelo Lavigna ( Gamma 1), Atilio Mineo( Man in space with sounds), tenant des deux modèles à la fois.

Plusieurs autres compositeurs vont continuer dans cette voie instrumentale lorsque le thème étrange du film nécessite une musique à la hauteur de leur univers. La musique contemporaine (atonale) est utilisée pour générer des tensions et ambiances inquiétantes, dans les années 60-70 ( « La planète des singes » avec des séries dodécaphoniques à la Xenakis, Shining avec Bela Bartok et 2001 avec Gyorgy Ligeti). Efficace mais épuisant pour les nerfs... Et utilisé heureusement avec modération par les réalisateurs !

Nouveaux instruments, nouveaux rêves

Avec la maturation de l’électronique au début des années 70, mais surtout avec de nouvelles aspirations de la nouvelle génération, la musique de l’imaginaire va s’affranchir de l’image pour se développer aux côtés du rock et de la chanson comme un des courants de la musique pop(ulaire).

De retour de leur ashrams dans le Berlin schizophrénique des années 70, une nouvelle génération rêve plus que jamais d’ailleurs... Ils s’emparent des nouveaux instruments électroniques qui viennent de naître. Dans ce no man’s land, leur musique emprunte des chemins encore vierges. Klaus Schulze troque ses cithares et autres derbukas contre des synthétiseurs Moog, en s’essayant à la création de nappes sonores d’outre-espace, véritables plaines mystérieuses peuplées d’autant de créatures sans noms.

Tangerine dream va plus loin. Phaedra, en 1973, avec ses boucles hypnotisantes et ses « mouettes spectracles » invente un véritable langage extra-terrestre, digne d’une rencontre du troisième type. Une musique à la fois futuriste et primitive, qui ne ressemble à rien de connu.

Pendant ce temps, l’homme pose ses derniers pas sur la lune... Pour longtemps.

La dimension cyclopéenne s’estompe peu à peu et la musique de l’imaginaire s’assagit. Après les années Pink Floyd et les portes d’autres mondes grandes ouvertes, ces nouveaux langages s’installent pour un temps dans la muisque dansante, à travers la disco européenne de la fin des années 70, qui fait éclater le format traditionnel et plonge (déjà) l’auditeur, à défaut d’une transe, dans un univers futuriste.

Cerrone, avec son « Supernature », cultive à la façon du « In-A-Gadda-Da-Vida » psychédélique d’Iron Butterfly en 1969, une mise une séquence ponctuée de spirales envoûtantes.
Quelques groupes pousseront cette musique syncopée et futuriste jusqu’à une musique de science-fiction avouée, notamment le groupe français Space Art... Dont le principal élément rejoindra bientôt Jean-Michel Jarre.

Véritable sacerdote des machines synthétiques qui, au milieu des années 70, sont de monumentales créatures hérissées de câbles, Jarre (lui même fils de Maurice Jarre, compositeur de musiques de films) crée un ovni d’outre-monde, avec son « Oxygène ». Telles des lacs de méthane liquide, ces mélodies extraterrestres s’écoulent sans transition sur des sonorités d’une pureté synthétique, tout sauf humanoïdes.
Ce sera un hit discographique français, puis mondial, sans précédent. Les musiques de l’imaginaire sortent de l’underground.

Au cours de la même décennie, Vangelis travaille quant à lui pour l’image. Parmi ses premières compositions, des musiques de films animaliers de Frédéric Rossif retiennent l’attention et dépassent leur objectif d’illustration sonore. Au tout début des années 80, il atteindra la consécration à travers plusieurs BO, dont celle de « Blade Runner ». Plus que de l’illustration sonore, la musique de Vangelis participe de la création de l’univers hyper-réaliste de Blade Runner, au même titre que la recherche pour la création du mobilier, du design, des langues parlées, des appareils quotidiens, etc. La « définitive collection » inclura ainsi une partie de la bande son, elle-même parmi les plus fournies de l’histoire du cinéma en nombre de « pistes » superposées, afin de créer l’ambiance la plus réaliste possible.

L’enracinement

Au début des années 80, la musique de l’imaginaire vient de sortir de l’anonymat pour devenir familière des foules. Il n’y a plus de révolution, sexuelle ou sociale... Mais les musiques de l’imaginaire vont continuer leur développement discret en marge des rock stars et autres variétés.

C’est Brian Eno, en Angleterre, qui donne un nom au genre, avec une série de 4 albums « ambient », revendiquant une fonction nouvelle, l’habillage de l’espace ( Music for airports), et la création de paysages sonores ( « Music for films », «  On land »).

Sur l’album « music for films » de Brian Eno

Pour ce dernier, si les moyens sont toujours électroniques, ils ne sont plus exclusifs : l’objectif « organique » de la musique mène à de nouvelles recherches : l’utilisation de sons capturés dans l’environnement, puis déformés, est permise désormais par les « échantillonneurs ».

Le résultat : autant d’étranges proto-plasmas sonores chlorophylliens, une musique vivante au sens biologique du terme. « On land », gorgé de soupirs mi-animaux mi-végétaux, sort à nouveau du schéma habituel de la musique, avec ses notes et ses refrains.
Harmonie imitative, sa musique puise dans les formes naturelles terrestres qui prend des dimensions profondes et inquiétantes.

Dans un registre vaguement spirituel et avec moins de recherche, la musique « new age » prolonge ces paysages visuels, avec une inspiration très inégale, parfois tournée grâce à des artifices « exotiques » vers un dépaysement bon marché.

Au cours de cette décennie, la catégorie un peu fourre-tout du New-age verra apparaître une production consistante et inégale. C’est en Californie, que Steve Roach et Micheal Stearns tirent le meilleur de cette musique synthétique éthérée, étirée jusqu’au bruit blanc pour des méditations profondes, à la limite de l’inquiétude.

« Baraka », film documentaire new-age s’appuiera sur ces musiques quelques années plus tard, en renversant le rapport : ce sont désormais les images qui complètent la musique et non plus le contraire.

Dans un tout autre registre, les musiques de l’imaginaire se développent aussi dans le « post rock », celui expérimental des « Young Gods » suisses, qui, pour un temps, sert de support thérapeutique pour un hôpital psychiatrique helvète. Mais les innovations se retrouvent surtout dans la musique d’inspiration médiévale de Dead can Dance qui arrive à maturité à cette epoque et ouvre un champ nouveau de l’imaginaire musical.

Peu à peu, le groupe qui fait « danser les morts » prend de la distance avec le genre post-punk et nihiliste pour s’aventurer dans une mystique animiste, revendiquant la relation entre instruments issus d’anciennes créatures vivantes( tambours, flûtes...) et l’esprit même de leur musique. Entre Latin, Hébreu et autre langues mortes ou ressuscitées, ils ramènent des images d’un moyen-âge rêvés, bien plus proche des jeunes royaumes d’Elric le Nécromancien que de notre histoire.

Au tout début de cette décennie 80, peu après la naissance de « Donjons & Dragons », Basil Poledouris, avec « Conan le Barbare », signait déjà une BO digne d’un moyen-âge fantasmé à l’image des « Carmina Burana » de Carl Orff, remontant eux à 1934... Soit au même moment que les premiers romans de fantasy, notamment ceux de « Conan le Cimmérien ».

Toujours dans la même lignée, mais avec une instrumentation et des sonorités ambiguës proche de l’esthétique industrielle, Soma rapproche, dans une hybridation contre nature, le futur du passé.

Comme les romantiques du XIXème, leur musique « tribale » part à la recherche des civilisations mythiques, depuis la Babylone de l’Euphrate jusqu’à celles qui se dessinent déjà dans les mégapoles du XXIème siècle.

Aujourd’hui

Au début des années 90, le substrat des musiques de l’imaginaire est immense. L’époque est aux « afters » et autres « chill-out », baignés de musiques et d’images psychédéliques high-tech à résonance extra-terrestre célèbrant les noces des nouvelles technologies informatiques et des portails ouverts sur le futur. Internet et le Cd-rom sont nés.

Microscopic du groupe Gaz, un classique de l’ambient-techno

Alors que pour papa (Klaus) Schluze l’image appauvrissait la musique, pour les nouvelles générations, les nouvelles techniques multimédias permettent de nouvelles hybridations et la création d’univers « totaux ».

Parmi la myriade de musiciens et de styles, Future Sound of London réalisera un double-album dont le nom (et la pochette) sont déjà tout un programme : Lifeform. A la recherche de formes de vies extraterrestres, ils triturent les textures sonores et visuelles avec art. Un rythme machinal s’arrête net dans une syncope dramatique pour faire place à des vastes paysages sonores chatoyants d’exotisme science-fictionnel.

Le résultat est une véritable BO pour Planète interdite version fin de siècle. ISDN (ADSL), du nom d’un concert donné exclusivement à distance prend des accents plus « cyberpunk ». Dead Cities, avec ses résonances pré-apocalyptiques (1997), sera résoluement plus urbain.

L’ambient et l’ambient-techno sont toutes entières tournées vers l’imaginaire qui est leur substance première, le rythme « techno » passant au second rang ou disparaissant. La musique électronique post-techno comme celle d’Anthony Rother continue dans cette veine, avec son album concept « Little computer people » qui plonge l’auditeur dans l’univers rétro-80 des electric-dream et autre vie-artificielle « lost in space ».

L’image, durant toute cette décennie revient à leurs côtés, mais cette fois en tant qu’égale.

Le film lui-même devient un substrat d’inspiration pour la musique. La vague « easy listening » puis « trip-hop » de cette décennie redécouvre les BO des 60’s et 70’s et pioche allègrement dans la « library musique », cette musique « au kilomètre » réalisée initialement pour l’illustration des films.

Ces vraies-fausses bandes sonores pour films imaginaires, parfois appelées « ciné-hop » flirtent avec un imaginaire visuel et sonore digne d’un Taxi driver de Bernard Hermann et autres Mission Impossible à la Lalo Schifrin. S’il s’agit littéralement d’une musique de l’imaginaire, elle est bien terrestre et circonscrite à une période très limitée, allant des films noirs des années 40 (télépopmusik) à la blaxploitation des années 70.

Mais l’immense continent immergé de la library music regorgent de thématiques calibrées pour films fantastiques et de science-fiction, mine d’or encore à découvrir...

Dans un autre registre, Legowelt compose un univers entièrement inspiré par l’univers visuel, mais aussi et surtout sonore qui accompagnait les films d’euro-horror des années 70-80 ( Dario Argento, Fulci, etc.). De Romero à Carpenter, deux albums en forme d’hommages ont été consacrés par le label hollandais « crème ».

Ils reprennent l’ambiance, mais aussi et surtout la texture des BO, marquées par une instrumentation totalement synthétique (à quelques exceptions près), au contraire de celles du genre dans les décennies précédentes.

Legowelt a poussé l’hommage jusqu’à la mystification, en inventant un compositeur « culte » aussi ténébreux qu’hypothétique : Klaus Weltmann. Conçu comme une pseudo Bo de pseudo-film « euro-horror », tranches de dialogues inclues, « Cultus island » est un film encore à créer par l’auditeur. Au péril de sa santé mentale...

En ce début du 21e siècle, la musique est omniprésente. Sous des cieux toujours aussi gris et bas, l’imaginaire et ses ailes de géant musical ont de beaux jours devant elles...

Dossier réalisé par :

Maître Sinh

Discographie introductive :

Ciels bas et cauchemars

- Art Zoyd, Nosferatu ( rock progressif expérimental, musique pour l’image )
. Sortie : 1989
. Matra 2006

- KLAUS WELTMAN (Legowelt), Cultus island (électronique low-fi, pseudo bo )
. Sortie : 2003
. Label : Strange Life Records

Planetes étranges et aubes extra-terrestres

- FSOL, Liferforms (ambient)
· Sortie : 1994
· Label : Astralwerks
· ASIN : B000003RVR

- Jean-Michel Jarre, Oxygène ( électronique - proto ambient)
· Sortie : 1977
· Label : Dreyfus
· ASIN : B000001ZS3

- Jean-Michel jarre, Equinoxe ( électronique - proto ambient)

· Sortie : 1978
· Label : Dreyfus
· ASIN : B000001ZS4

- Jean-Michel Jarre, zoolook ( electronique word music -ambient ethnique)
· Sortie : 1985
· Label : Dreyfus
· ASIN : B000001ZS8

- Brian Eno, On land : ambient 4 (ambient fondateur)
· Sortie : 1982
· Label : Astralwerks
· ASIN : B0002PZVHK

- Jean-Michel Jarre, En attendant Cousteau (ambient atmosphérique)
· Sortie : 1995
· Label : Dreyfus
· ASIN : B000001ZSD

Futurs incertains

- Vangelis , Heven and hell (proto-new age, expérimental)
· Sortie : 1975
· Label : Windham Hill Records
· ASIN : B000000NN1

- Vangelis , Spiral (proto-new age, planant)
· Sortie : 1977
· Label : Windham Hill Records
· ASIN : B000000NMZ

- Vangelis , Antartica (Bo, proto new-age)
· Sortie : 1983
· Label : Polydor / Pgd
· ASIN : B000001F5A

- Vangelis , Blade runner (bo)
· Sortie : 1982
· Label : Atlantic / Wea
· ASIN : B000002IZM

Décollage immédiat Astroport 228

- Collectif, Em:t 2000, ambience for the masses (ambient-techno)
· sortie : 1995
· Label :Instinct

- Brian Eno, Apollo : Atmospheres & Soundtracks (ambient, library music)
· Sortie : 1983
· Label : Eg
· ASIN : B000025JT8

- Brian Eno, Ambient 2 : the pearl, Harold budd & Brian Eno (ambient, novo-satie)
· Label : Eg Records
· ASIN : B0002X7BJ8

- Steve Roach, Structures from Silence (new age, ambient)
· Sortie : 1984
· Label : Projekt
· ASIN : B00005M94W

- Robert Rich and Steve Roach, Soma (new age, ambient)
· Sortie : 1992
· Label : Hearts of Space
· ASIN : B000000X65

- David Hykes, à l’écoute des vents solaires ( world new age, chant dyphonique)
· Sortie : 1981,
· label : Signature(Radio France),distributed by harmonicworld.com (2003)

- Micheal Stearns, Planetary Unfolding (new age, ambient)
· Sortie : 1985
· Label : Sonic Atmospheres
· ASIN : B00000E89C

Brumes, Dongeons, hyperborée

- Dead can dance : Within the Realm of a Dying Sun (neo-medieval)
· Sortie : 1987
· Label : 4ad
· ASIN : B00002428O

- Omnia : Sine Missione, (neo-médiéval, folk païen)
· Sortie : 2000 (édition limitée)
· Label : Totet
· ASIN : B0007LYS64

- Estampie : fin’amor (neo-médiéval)
· Sortie : 2002
· Label : Wea
· ASIN : B00005Y34E

Tentaculaires & cyclopéens & mondes parallèles

- Tangerine Dream , Phaedra (Kraut Rock, proto-electronique planante )
· Sortie : 20 février 1974
· Label : Virgin
· ASIN : B00000DR5E

- Tangerine Dream , Rubycon (Kraut Rock, proto-electronique planante)
· Sortie : 21 mars 1975
· Label : Emd/Virgin
· ASIN : B00000DR5I

- Klaus Shculze, Irrlicht (Kraut Rock, proto-ambient)
· Sortie : 1972
· Label : Thunderbolt
· ASIN : B000001ODE

- Klaus Shculze, Cyborg (Kraut Rock, proto-ambient)
· Sortie : 197 ?
· Label : Revisited
· ASIN : B000H0M53S

- Pink Floyd , Dark side of the moon (Rock progressif, planan psychédélique)
· Sortie : 24 mars 1973
· Label : Emi
· ASIN : B000024D4P

- Pink Floyd, Atom heart mother (Rock progressif, planant psychédélique)
· Sortie : 5 octobre 1970
· Label : Mobile Fidelity
· ASIN : B000002U9W

- Pink Floyd, Meddle (Rock progressif, planant psychédélique)
Sortie : 11 novembre 1971
Label : Emi
ASIN : B000024D4W

- Alain Goraguer, la Planète sauvage (bo, groovy-psychédélique)
· Sortie : 1973
· Label : D.c. Recordings
· ASIN : B00004Y236

« Insolite et grandiose »

- Bernard Herrmann : the day the earth still stood (bo)
· Sortie : 1951
· Label : Varese Sarabande
· ASIN : B00008GQX6

- Bernard Herrmann Journey To The Center Of The Earth (bo, symphonique )
· Sortie : 1959
· Label : Varese Sarabande
· ASIN : B000001526

- Louis and Bebe Barron , Forbidden Planet (bo, electronique)
· Sortie : 1956
· Label : Gnp Crescendo
· ASIN : B0000059UG


Maître Sinh
2 juillet 2007



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De mai à octobre 2007, Alençon célèbre les 150 ans de l’édition des « Fleurs du Mal » de Baudelaire.



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